10 février 2016 - ele-chenove-violettes-21

de l’oreille, de l’œil à la plume !

Cliquez sur les images pour les voir en plus grand !!! Et écoutez la musique !!!

 

A partir de cette peinture, « Vue du château de Mariemont » (1612) de Brueghel de Velours
( 1568-1625), que l’on peut admirer au musée des Beaux Arts de Dijon. Le tableau mesure 1,86 x 2,92 m.

Mariemont

et à partir de ce Prélude de Georges BIZET (1838 – 1875), extrait de l’Arlésienne,

 

les élèves ont écrit des histoires.

Nous vous laissons les découvrir :

 

              Il était une fois, Marie, une charmante et belle princesse qui adorait chevaucher la campagne avec son magnifique destrier blanc, accompagnée de son fidèle hibou, Nicolaus.

Un jour, son cheval se mit à boiter : un caillou s’était coincé dans le fer de son sabot. Heureusement, un jeune et beau paysan vint à son secours. Ce fut un véritable coup de foudre entre la cavalière et Jean.

Depuis ce jour, les deux amoureux passaient de longues journées ensemble.

Mais, quelques mois plus tard, le père de Marie lui annonça qu’il lui avait trouvé un vieux mari, certes, mais très très riche.

La pauvre princesse fondit en larmes et se réfugia dans sa chambre.

Son père finit par comprendre la réaction de sa fille et lui dit le lendemain : « D’accord, tu refuses de te marier avec celui que j’ai choisi pour toi, mais sache que je ne te laisserai jamais épouser un paysan ! ». Puis, il l’enferma à double-tours dans sa chambre.

Le roi avait toujours en tête de marier sa fille, alors il organisa un bal, auquel il invita tous les jeunes seigneurs célibataires des environs. Ainsi, pensait-il, sa fille pourra choisir son futur époux.

Lorsque la princesse apprit cela, elle eut une idée et elle écrivit un message à son amoureux :

                                                                                                        « Mon Amour,

Je t’envoie ces pièces d’or pour que

tu t’achètes un costume de prince.

Puis tu viendras au bal et je te choisirai.

               Je t’aime.

                                  Marie »

           Le jour de la fête arriva enfin. De nombreux jeunes hommes étaient au rendez-vous et parmi eux, Jean était de loin le plus beau. Le roi les accueillit. Chacun vint se présenter à la princesse. Puis, le père s’adressa à sa fille : « Maintenant ouvre le bal avec celui que tu as choisi »

Marie prit la main de Jean.

Au milieu de la nuit, les deux amoureux s’enfuirent.

Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants, vivant modestement comme de simples villageois.

        L’armée du roi ne les retrouva jamais.

Ecrit par une partie des CE2 de la classe de M. Digoy

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La richesse arrive au village.

 

           Aujourd’hui, les paysans ne sont pas contents : ils travaillent, ils sont pauvres, ils n’ont pas de nourriture.

Alors, ils se réunissent et décident que dix villageois iront rencontrer le seigneur pour lui demander de la nourriture et de l’argent.

Le seigneur se moque de leur pauvreté et il tue cinq villageois. Les autres paysans s’enfuient.

Quand ils rentrent au village, ils décident de se venger et ils construisent un plan.

Le lendemain à l’aube, ils franchissent la palissade et ils se dirigent discrètement au château en empruntant l’allée boisée.

La surprise est totale : les villageois tuent les gardes et arrivent dans la chambre du seigneur. Ils menacent de le tuer s’il refuse de leur donner satisfaction.

Le seigneur a très peur pour sa vie. Il leur donne de la nourriture et de l’argent. Effrayé, il leur donne même des terres à cultiver.

 

        Pour fêter cette victoire, les paysans invitent le seigneur et sa famille à un grand banquet au village.

Ecrit par l’autre partie des CE2 de la classe de M. Digoy