Petit lexique du graffeur
Petit lexique du graffeur
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Aérosol : Bombe de peinture.
All city : avoir ses œuvres visibles dans toute une ville.
Battle : Compétition entre plusieurs graffeur.
Blaze ou Blaz : Nom que l’artiste se donne, il est très souvent choisit pour l’harmonie des lettres entre elles. Synonyme de « tag ».
Brûlure : Inscription en couleur gravée.
Effet : Élément décoratif qui a pour but d’embellir les lettres.
Fade : Mélange de couleurs progressif pour dégrader une couleur.
Freestyle : Graff fait sans esquisse au préalable, improvisation.
Fresque : Dessin élaboré qui associe écriture, couleurs, personnages et paysages pour décrire une scène ou raconter une histoire sur un support de grande surface /Mur entier. Clique ici pour voir la vidéo d’une fresque en construction
Graff : Dessin élaboré en couleur dont les contours donnent souvent un effet de relief.
Graffeur : Celui qui pratique le graffiti (Writer en anglais).
Graffiti : C’est un mot Italien. Inscriptions non autorisées et indésirables se présentant sous forme d’une signature ou un dessin stylisé, en milieu urbain à la surface des murs accessibles, utilisé comme signe de reconnaissance d’un individu ou d’une bande.
Hall of fame : Spot (lieu) regroupant régulièrement des œuvres d’artistes plus renommés.
Jam : Événement légal organisé pour rassembler des graffeurs.
Lay-up : C’est l’endroit où les trains sont généralement garés.
Lettrages (1) (2) (3) : Il s’agit de lettres stylisées de grande taille, très colorées et dont la calligraphie est parfois si poussée qu’il est difficile d’en décrypter le sens. On peut en distinguer deux types : ceux accompagnés d’un personnage et ceux constitués uniquement de lettres.
Marker : Feutre a embout large utilisé principalement pour le tag, il existe une multitude.
Mosaïques (1) (2) : La mosaïque est inspirée du pixel-art.
Pochoir : Le pochoir est un support réutilisable : une plaque de carton, de métal, de plastique découpée que l’on fixe sur la surface à peindre et dont on remplit de peinture les zones vides. Artiste : Banksy (1) (2)
Punition : Taguer un endroit de manière répétitive.
Reverse Graffiti/ ou clean tag (1) : le reverse graffiti est une technique de création « propre » du graffiti, puisqu’il enlève la saleté des tunnels, murs, etc. On n’utilise ni peinture, ni encre. Mais aussi comme Vhils (1) (2), on peut gratter les murs en ruines ou bâtiment abandonnés, à l’aide d’outils improbables comme le burin, le marteau-piqueur, la pioche, le cutter, les explosifs ou les acides ; Vhils réalise de magnifiques portraits et offre un nouveau visage au paysage urbain.
Session : Faire une session signifie peindre en compagnie d’autres artistes.
Spot : Lieux où sont réalisé des graffs ou tags.
Stick ou sticker : Étiquettes autocollantes ou petites affiches avec graffiti.
Street art ou Art urbain : Catégorie regroupant tous les éléments artistiques créés dans la rue de manière officielle ou illégale. (break dance, rap, hip hop, théâtre, graffiti, flash mob, etc…).
Tag (1) : Signatures codées du graffeur ou graphismes de reconnaissance sommaires. Souvent effectué à la hâte.
Toyer : Fait de recouvrir un tag. Action synonyme de provocation. Le mot « Toy » désigne aussi les graffeurs dits mauvais ou débutants, mais c’est plus souvent pour la qualité du travail que ce terme est utilisé.
Vandal (1) : Graffiti illégal, lettrage peint rapidement dans un endroit non autorisé.
White cube (1) : Galerie ou musée comme espaces d’exposition.
Les graffeurs cherchent à faire voyager leurs œuvres, alors ils « graffent », ils « bombent » sur les trains :
Whole-Car (1) (2) : graff réalisé sur la totalité d’un wagon.
Whole-Trains (1) : la totalité du train est recouverte de graffs.
Window-Down (1) : graff réalisé sous les fenêtres d’un train.
Writers : Designe les praticiens de l’art graffiti.
Yarn bombing (1) (2) : Aussi appelé urban knitting, c’est faire du graffiti avec des pièces tricotées.
Les graffeurs adorent utiliser le mobilier urbain (1)