Petit indien
Les CM1 ont travaillé sur un thème étudié en classe : les indiens.
De ce travail, ils ont retenu ce texte d’Adéliza :
Dans le village, un garçon nommé « Petit indien » va subir l’épreuve de la solitude :
il doit « gagner » son nom de guerrier et devenir un homme.
Alors tout le village fait une fête en son honneur : les indiens agiles dansent autour du totem, le sorcier brûle des herbes sacrées, son père lui dessine des signes mystérieux sur le visage.
« L’heure de la séparation est arrivée »,
dit le grand chef.
Avant de partir son père ne lui donne qu’une gourde d’eau fraîche et quelques flèches dans son carquois.
Une fois parti, Petit indien bombe le torse, mais quand la porte du village fut franchie, deux larmes coulent sur ses joues cuivrées.
Il devra tuer des animaux lui-même pour se nourrir et il a peur…
Pendant son voyage, il rencontrera des coyotes, un lièvre, un serpent, des écureuils de prairie et pour finir…
un Aigle.
Le Rap du chien
Les CP aussi écrivent !!!
Ils racontent, en rappant, l’histoire en images :
Le rap du chien
Maman prépare un gratin
Et le chien joue dans l’jardin.
Plouf, il tombe dans la mare
Et effraie tous les canards.
Quand il est sorti de l’eau,
La vache lui sèche le dos.
Maman appelle son p’tit chien
Où est-il ? Personne ne vient !
Les CP
Images tirées des « livrets de Léo et Léa » aux éditions Belin
Doisneau
Les CE2 ont découvert Robert Doisneau.
Il est né le 14 avril 1912 et décédé le 1er avril 1994. C’est certainement un de nos plus grands photographes français. Il a pris des milliers de photos en noir et blanc des rues du Paris d’après-guerre et de sa banlieue.
Il aimait à photographier la vie quotidienne des artisans, des clochards, des bistrots, des amoureux…
Les enfants des rues et les écoliers furent un de ses sujets préférés.
Vous devez connaître celle là :
Magnifique cliché que cet instant de vie scolaire avec en premier plan ces deux enfants, l’un, très concentré et cherchant l’inspiration au plafond, et l’autre … sur son voisin. Les tablettes à cette époque s »appelaient des ardoises !
Les CE2 ont choisi une photo et se sont mis à la place d’une des personnes
photographiées par monsieur Doisneau et ont raconté :
Mes parents et moi, nous sommes partis en vacances au Maroc. Dans la voiture, je demandais plein de choses à mes parents : je leur demandais à manger, je voulais jouer… Alors mes parents m’ont jeté dehors du véhicule. En réalité, ils m’ont fait une blague et ils m’ont même filmée. Je n’étais pas contente de leur blague « pourrie » !
Inès
Aujourd’hui, je suis parti en vacances en Espagne. Je n’arrêtais pas d’hurler dans la voiture. Alors, mes parents m’ont jeté dehors. J’ai crié : « à l’aide ! ». Mais personne n’est venu ! J’étais épouvanté ! Puis, j’ai entendu un bruit bizarre. J’étais inquiet. C’était un bruit d’appareil photo ! Mes parents m’avaient fait une blague ! Moi, je l’ai trouvée nulle leur blague.
Yassine
L’incroyable blague de mes parents
Un jour de vacances, dans la voiture, avec ma mère et mon père, nous partions pour Marseille. A un moment, je commençais à avoir faim et je criais : « Papa, maman, je veux aller à Mac Do, s’il vous plait ! ». Je le disais sans arrêt, sans arrêt, tellement que mes parents se sont arrêtés et m’ont fait sortir de la voiture. Toute seule, avec ma valise à la main, je pleurais. J’étais angoissée, je paniquais, j’étais terrifiée et surtout, j’étais épouvantée.
Tout à coup, j’ai entendu deux personnes rigoler. Je me suis approchée lentement sans faire de bruit. J’ai regardé et vu mes parents ricaner. Ils m’expliquèrent que c’était une leçon pour que… je me taise !
Chelsea
J’étais dans la voiture avec ma copine, mes copains et leurs parents. Je bavardais trop, alors leur mère s’arrêta et me demanda de sortir. J’étais angoissée. Ils me faisaient une blague. Ils rigolaient et je leur dis : « C’est pas drôle du tout ! Vous êtes méchants avec moi ! ».
Quand on est arrivé, j’ai appelé ma maman pour tout lui raconter : « Leur mère m’a dit de sortir de la voiture, alors je l’ai écoutée. Mais c’était une blague. ». Maman m’a dit : « ça ne fait rien, si tu veux toujours aller en vacances avec eux tous les ans, il faudra t’habituer à leurs blagues ridicules ! ».
Luana
Pendant les vacances, mes parents et moi, nous voyagions en voiture. Dans l’auto, j’ai crié, j’ai dit que j’avais faim. J’avais envie de manger. Mes parents m’ont laissée dans la rue. Alors, j’ai pleuré. Je me demandais si mes parents allaient revenir me chercher. Après, j’ai commencé à marcher. Puis j’ai entendu un bruit de voiture. Mes parents étaient devant moi. Je suis montée dans la voiture et on est parti en vacances.
Merveille
Lili à l’école
Mardi 9, je suis à l’école et j’écris au tableau parce que je suis interrogée pour faire des calculs. Je réussis très très bien, mais à côté de moi, un garçon n’y arrive pas, alors je l’aide. Je termine et la maîtresse me dit que j’ai tout bon et elle me remercie parce que j’ai aidé mon copain.
Luana
La maîtresse m’a appelée pour corriger les exercices de maths. J’ai eu faux, alors elle a demandé à quatre filles de corriger à ma place. Un autre jour, on a fait un contrôle de maths. La maîtresse m’a expliquée comment faire. J’ai un peu compris. J’ai commencé et la maîtresse m’a regardée et m’a dit : « C’est bien maintenant, fais la multiplication ! ». Je n’y arrive pas très bien. Alors j’ai appelé encore une fois la maîtresse pour qu’elle m’aide un peu. Là, j’ai bien compris qu’il faut demander lorsqu’on ne comprend pas.
Shérazad
Je suis à l’école et je récite ma poésie, mais je ne la sais plus. Je suis angoissé. Heureusement, mon copain derrière moi me souffle. J’espère que le maître ne s’apercevra pas que je triche ! Raté, il a tout entendu. Il m’a dit que je dois mieux apprendre mes leçons.
Fortune
La rentrée
Aujourd’hui, c’est la rentrée des classes. J’avais un peu peur ! Puis, je me suis habitué et la maîtresse m’a interrogé. Le lendemain, j’ai eu une leçon à apprendre, mais je l’avais oubliée en classe. La maîtresse m’a encore interrogé. J’étais terrifié. Mais mon camarade m’a soufflé et tout s’est bien passé !
Mohamed
Aujourd’hui, mon mari et moi, nous partons à la plage. Là, mon mari s’endort et la mer monte. Je le prends en photo, parce que c’est très drôle : il ne sent pas, couché sur son transat, que la mer lui lèche les pieds !
Khanum
Par une matinée ensoleillée, mon papa et moi sommes à la plage. Il installe le transat tout près de la mer et s’endort. Petit à petit, la mer monte et lui caresse les pieds. Alors, je prends mon appareil photo et hop ! C’est dans la boîte ! J’attends que la mer le réveille et je lui montre la photo. Il éclate de rire !
Amine
Aujourd’hui, Marie est à la plage et son papa dort sur son transat. La mer monte et à un moment papa a les pieds dans l’eau. Il ne s’est pas réveillé. Maman a pris une photo ! La photo du siècle !!!
Adam
Infinitif – CE2/CM1
Ecrire un poème avec des verbes à l’infinitif, comme une recette de cuisine, pas si simple…
Avant de partir à l’école
Se lever
Se laver le visage
Se doucher
S’habiller
Prendre le petit déjeuner
Se brosser les dents
Partir à l’école.
Bérénice
Vacances
Se laver
S’habiller
Se maquiller
Prendre le taxi
Arriver à l’aéroport
Monter dans l’avion
Atterrir en Amérique
Partir à l’hôtel.
Fortuna
Vacances en Espagne
Se lever du lit à 5h00
Préparer la valise
Monter dans la voiture
Rouler longtemps, longtemps!
Arriver sans sortir les valises
Et courir à la plage !!!
Chaïma Z
La Sortie de l’école
Rentrer chez soi
Mettre son pyjama
Faire ses devoirs
Manger
Regarder la télé
Dormir
Hajar G
La rentrée des classes
Attendre la sonnerie
Rentrer en classe
Sortir sa trousse et son cahier
Travailler
Sortir en récré
Se faire des copines
Hajar T
Conseils pour être en forme le lendemain à l’école
Se coucher tôt
Ne pas regarder la télévision
Faire ses devoirs
Dormir
Se doucher le matin
Réviser ses leçons une dernière fois
Bien déjeuner
Partir à l’heure
Issak
Marineland
Préparer la voiture
Acheter les tickets
Se changer dans les vestiaires
Glisser sur les toboggans
Voir le spectacle des dauphins
Applaudir
Jasmine
Avant l’école
Se lever
Faire son lit
Déjeuner
Se brosser les dents
S’habiller
Aller à l’école
Kenza
Basket
Préparer son sac
Entrer dans le gymnase
Aller se changer dans les vestiaires
Prendre un ballon
S’échauffer
Commencer le match
Marquer des paniers
Prendre sa douche
Fatiguée et heureuse
Khadija L
Comment dessiner une voiture
Prendre une feuille
Tailler un crayon
Avoir une gomme
Dessiner une voiture
Observer
Colorier
Offrir mon dessin
Moïse
Match de foot
Aller dans les vestiaires
Enfiler son maillot
Chausser ses crampons
Mettre ses protèges-tibias
Aller sur la pelouse
Chanter la Marseillaise
Donner le coup d’envoi pour la finale
Naoufel
Les courses
Prendre la voiture
Aller au magasin
Prendre un caddie
Acheter du coca cola
Mettre les donuts dans un sachet
Prendre une PS4 avec une manette
Mettre sur la caisse et payer
Retourner à la voiture
Rentrer
Manger et boire
Rayan.T
À l’école
Se préparer chez soi
Aller à l’école
Laisser ses affaires au porte-manteaux
Vider son cartable
Écouter la maîtresse
Safyia
Le matin
Se réveiller
Se laver le visage
Manger un chausson aux pommes
Se brosser les dents
Regarder la télévision
Partir à l’école
Waël
de l’oreille, de l’œil à la plume !
Cliquez sur les images pour les voir en plus grand !!! Et écoutez la musique !!!
A partir de cette peinture, « Vue du château de Mariemont » (1612) de Brueghel de Velours
( 1568-1625), que l’on peut admirer au musée des Beaux Arts de Dijon. Le tableau mesure 1,86 x 2,92 m.
et à partir de ce Prélude de Georges BIZET (1838 – 1875), extrait de l’Arlésienne,
les élèves ont écrit des histoires.
Nous vous laissons les découvrir :
Il était une fois, Marie, une charmante et belle princesse qui adorait chevaucher la campagne avec son magnifique destrier blanc, accompagnée de son fidèle hibou, Nicolaus.
Un jour, son cheval se mit à boiter : un caillou s’était coincé dans le fer de son sabot. Heureusement, un jeune et beau paysan vint à son secours. Ce fut un véritable coup de foudre entre la cavalière et Jean.
Depuis ce jour, les deux amoureux passaient de longues journées ensemble.
Mais, quelques mois plus tard, le père de Marie lui annonça qu’il lui avait trouvé un vieux mari, certes, mais très très riche.
La pauvre princesse fondit en larmes et se réfugia dans sa chambre.
Son père finit par comprendre la réaction de sa fille et lui dit le lendemain : « D’accord, tu refuses de te marier avec celui que j’ai choisi pour toi, mais sache que je ne te laisserai jamais épouser un paysan ! ». Puis, il l’enferma à double-tours dans sa chambre.
Le roi avait toujours en tête de marier sa fille, alors il organisa un bal, auquel il invita tous les jeunes seigneurs célibataires des environs. Ainsi, pensait-il, sa fille pourra choisir son futur époux.
Lorsque la princesse apprit cela, elle eut une idée et elle écrivit un message à son amoureux :
« Mon Amour,
Je t’envoie ces pièces d’or pour que
tu t’achètes un costume de prince.
Puis tu viendras au bal et je te choisirai.
Je t’aime.
Marie »
Le jour de la fête arriva enfin. De nombreux jeunes hommes étaient au rendez-vous et parmi eux, Jean était de loin le plus beau. Le roi les accueillit. Chacun vint se présenter à la princesse. Puis, le père s’adressa à sa fille : « Maintenant ouvre le bal avec celui que tu as choisi »
Marie prit la main de Jean.
Au milieu de la nuit, les deux amoureux s’enfuirent.
Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants, vivant modestement comme de simples villageois.
L’armée du roi ne les retrouva jamais.
Ecrit par une partie des CE2 de la classe de M. Digoy
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La richesse arrive au village.
Aujourd’hui, les paysans ne sont pas contents : ils travaillent, ils sont pauvres, ils n’ont pas de nourriture.
Alors, ils se réunissent et décident que dix villageois iront rencontrer le seigneur pour lui demander de la nourriture et de l’argent.
Le seigneur se moque de leur pauvreté et il tue cinq villageois. Les autres paysans s’enfuient.
Quand ils rentrent au village, ils décident de se venger et ils construisent un plan.
Le lendemain à l’aube, ils franchissent la palissade et ils se dirigent discrètement au château en empruntant l’allée boisée.
La surprise est totale : les villageois tuent les gardes et arrivent dans la chambre du seigneur. Ils menacent de le tuer s’il refuse de leur donner satisfaction.
Le seigneur a très peur pour sa vie. Il leur donne de la nourriture et de l’argent. Effrayé, il leur donne même des terres à cultiver.
Pour fêter cette victoire, les paysans invitent le seigneur et sa famille à un grand banquet au village.
Ecrit par l’autre partie des CE2 de la classe de M. Digoy
Résumé du livre ‘Loin des yeux près du coeur’
Roman étudié en classe de CE2-CM1
Aïssata et moi nous nous donnions la main.
Moi qui étais aveugle, je lui apprenais à écouter le pas des gens, le chant des oiseaux.
Elle qui était noire m’enseignait les couleurs : le bleu, c’est comme l’océan.
Cliquez sur l’image pour la voir en grand !!!
La tolérance
La classe de CE2 – CM1 et CM1-CM2 a travaillé sur le thème de la tolérance.
Voici quelques poésies apprises :
LA DIFFÉRENCE
Pour chacun une bouche deux yeux
Deux mains deux jambes
Rien ne ressemble plus à un homme
Qu’un autre homme
Alors
Entre la bouche qui blesse
Et la bouche qui console
Entre les yeux qui condamnent
Et les yeux qui éclairent
Entre les mains qui donnent
Et les mains qui dépouillent
Entre le pas sans trace
Et les pas qui nous guident
Où est la différence ?
La mystérieuse différence ?
Jean-Pierre Siméon
CAFÉ-AU-LAIT
Café-au-lait, café-au-lait
Tous les enfants sont faits de lait
Avec plus ou moins de café
De grenadine ou bien de thé
Ce qui n’empêche pas d’en voir
Café tout noir
Ce qui n’empêche qu’ils aient tous
Belle frimousse
Dans les familles on vit ensemble
Et bien souvent
On peut se dire qu’on ressemble
À ses parents
Ou bien qu’on ne ressemble à personne
Mais qu’on rappelle de très loin
Une arrrière-grand-mère bretonne
Ou bien un grand-père africain
Café-au-lait…
On additionne et on échange
Tous ses trésors
Et toutes sortes de mélanges
Se font alors
On aura les yeux en amande
Les cheveux raides ou frisés
Le nez pointu la bouche grande
Et la peau claire ou bien foncée
Café-au-lait…
D’autres familles s’arrondissent
Et c’est joli
D’enfants que parfois elles choisissent
Très loin d’ici
On voit avec deux qui sont roses
Un chocolat l’autre de miel
Quand tous ensemble ils se reposent
On croirait voir un arc-en-ciel
Café-au-lait…
Mais comme tout n’est pas facile
On est aussi
Gourmand coléreux indocile
Ou trop gentil
Les caractères se mélangent
Avec plus ou moins de soleil
Si au-dehors les couleurs changent
Dedans on est bien tous pareils
Café-au-lait…
Anne Sylvestre
L’homme qui te ressemble
J’ai frappé à ta porte
pour avoir un bon lit
j’ai frappé à ton cœur
pour avoir un bon lit
pour avoir un bon feu
pourquoi me repousser ?
Ouvre-moi, mon frère … !
Pourquoi me demander
si je suis d’Afrique
si je suis d’Amérique
si je suis d’Europe ?
Ouvre-moi, mon frère …!
Pourquoi me demander
la longueur de mon nez
l’épaisseur de ma bouche
la couleur de ma peau
et le nom de mes dieux ?
Ouvre-moi, mon frère … !
Ouvre-moi ta porte
Ouvre-moi ton cœur
Car je suis un homme
L’homme de tous les temps
L’homme de tous les cieux
L’homme qui te ressemble .. .!
René Philombé