Hommage à Paul Eluard (CM1/CE2)
Paul Éluard, est un grand poète français,
né à Saint-Denis en 1895 et mort en 1952.
C’était un « surréaliste », comme Louis Aragon, Robert Desnos, René Magritte,
Marcel Duchamp, Salvator Dali, Jacques Prévert…,
qui sont quelques-uns des plus connus de ses camarades
écrivains, poètes, peintres, artistes.
Un surréaliste croit à la toute-puissance du rêve
et à ce qui est « au-dessus du réalisme ».
Il a écrit ce poème :
Dans PARIS…
Dans Paris il y a une rue;
Dans cette rue il y a une maison;
Dans cette maison il y a un escalier;
Dans cet escalier il y a une chambre;
Dans cette chambre il y a une table;
Sur cette table il y a un tapis;
Sur ce tapis il y a une cage;
Dans cette cage il y a un nid;
Dans ce nid il y a un œuf,
Dans cet œuf il y a un oiseau.
L’oiseau renversa l’œuf;
L’œuf renversa le nid;
Le nid renversa la cage;
La cage renversa le tapis;
Le tapis renversa la table;
La table renversa la chambre;
La chambre renversa l’escalier;
L’escalier renversa la maison;
la maison renversa la rue;
la rue renversa la ville de Paris.
Nous avons un « peu beaucoup » copié !!!
Voici nos poésies surréalistes :
A Montpellier il y a la mer;
Dans la mer il y a un requin;
Dans ce requin il y a son estomac;
Dans son estomac il y a un poisson;
Dans ce poisson il y a une arête.
Et l’arête renversa le poisson;
Le poisson renversa le requin;
Le requin renversa l’estomac;
L’ estomac renversa la mer;
Et la mer renversa Montpellier.
Walid
En Albanie il y a une villa;
Dans cette villa il y a une piscine.
A coté de cette piscine il y a un parasol;
Sous le parasol il y a une terrasse;
Sur la terrasse il y a une serviette.
A coté de la serviette il y a un cocktail;
Dans le cocktail il y a des glaçons.
Et dans ces glaçons il fait très froid,
Alors le froid renversa les glaçons;
Les glaçons renversèrent le cocktail;
Le cocktail renversa la serviette;
La serviette renversa le terrasse;
La terrasse renversa le parasol;
Le parasol renversa la piscine;
La piscine renversa la villa;
Et la villa renversa Albanie.
Fortuna
Dans Dijon il y a une rue;
Dans cette rue il y a une maison;
Dans cette maison il y a une cuisine;
Dans cette cuisine il y a un frigo;
Dans ce frigo il y a un kiwi;
Dans ce kiwi il y a des graines;
Dans ces graines il y a des vitamines.
Et les vitamines renversèrent les graines;
Les graines renversèrent le kiwi;
Le kiwi renversa le frigo;
Le frigo renversa la cuisine;
La cuisine renversa la maison;
La maison renversa la rue;
La rue renversa Dijon.
Kader
Dans l’école il y a des escaliers;
En haut des escaliers il y a des classes;
Dans les classe il y a des cases;
Dans les cases il y a des cahiers;
Dans les cahiers il y a des exercices;
Dans les exercices il y a des consignes;
Dans les consignes il y a des phrases;
Dans les phrases il y a des mots;
Dans les mots il y a des lettres;
Dans les lettres il y a de l ‘encre;
Dans l’encre il y a des particules.
Et les particules renversèrent l’encre;
L’encre renversa les lettres;
Les lettres renversèrent des mots;
Des mots renversèrent les phrases;
Les phrases renversèrent les consignes;
Les consignes renversèrent des exercices;
Des exercices renversèrent les cahiers;
Les cahiers renversèrent les cases;
Les cases renversèrent les classes;
Les classes renversèrent les escaliers;
Qui renversèrent l’école.
Khadija L
Dans l’espace il y a une planète;
Parmi ces planètes il y a la Terre;
Sur la Terre il y a des continents;
Sur le continent il y a un pays.
Dans ce pays il y a une ville Rabat;
Dans la ville de Rabat il y a une plage;
Sur la plage il y a des vagues.
Dans les vagues il y a des poissons
Et les poissons renversèrent les vagues;
Les vagues renversèrent la plage;
La plage renversa la ville de Rabat;
La ville de Rabat renversa le Maroc;
Le Maroc renversa le continent;
Le continent renversa la Terre;
La terre renversa les planètes;
Les planètes renversèrent l’espace.
Naoufel
Jeweled Trees au CE1
Nous avons travaillé sur les arbres
à la manière de Natasha Westcoat,
une artiste américaine contemporaine née en 1982.
Nous nous sommes inspirés de ses « Jeweled Trees »,
(traduction : « arbres bijoux »)
en utilisant diverses techniques :
peinture , collage , dessin….
Poésies au cycle 3 – Premier article
En voici quelques unes… Les autres arrivent…
Notre travail ne fait que commencer…
L’AMITIÉ
Je ne sais pas si ce sont de vrais amis
Mais je m’entends bien avec eux
Je suis heureux
C’est le principal
Le reste m’est bien égal !
LA VIOLENCE
Ça me brise le cœur
Pourquoi tant de souffrance
Le Monde en pleure
Des gens meurent
Ça m’écœure !
Vaut mieux se respecter
Que de s’embrouiller
Ma mère a toujours détester la guerre…
Que des innocents
Il y a toujours du sang
On ne sort plus dehors
Tout brûle
C’est nul
Tout le monde est triste
Parce qu’il y a des terroristes
La guerre,
C’est toujours la galère.
Dans les rues y a des grues
Sur les trottoirs.
Tard le soir
Ne pas se promener
Y a des fêlés
Qui veulent nous attraper
Faut pas trainer
Faut rester cacher
Dans mon quartier
L’ÉCOLE
Ma mémoire roule
Je maîtrise, on corrige
On sait lire, j’admire…
On sait écrire, ça me fait rire…
Les contrôles, je trouve ça drôle!
J’ai des frissons
Alors je pense à mon chaton
Qui habite à Dijon
J’ai le cafard
Alors je pense à mon canard
Qui est à Colmar
J’ai le hoquet
Alors je pense à mon perroquet
Qui vit à Guéret
J’ai des tics
Alors je pense à mon moustique
Qui vit en Martinique
Oui mais à quoi ?
C’est pour l’avenir
Oui on va y venir !
Des mathématiques
FANTAISIES
Mon grand-père
Ont la tête à l’envers
Ils disent qu’ils ont vécu pendant la guerre
Qu’ils ont découvert la grammaire
Qu’ils sont partis sur la mer
Et qu’ils sont arrivés au Niger !
Et là, qu’est-ce que je vois?
Dans le brouillard
La sorcière du placard !
C’est son balai ?
Mais non c’est la fée du robinet.
9 mots, une histoire !!!
Il fallait lancer 9 dés et sur chaque dé, relever le mot inscrit.
Chanèze (CM2) a noté sur son cahier de production d’écrits :
fleur, tepee, arc-en-ciel, scarabée, mouton, éclair, boulier, maison, immeuble.
Que faire maintenant avec ces mots ?
« Un texte, a dit la maîtresse, en prenant soin que ces mots
participent à l’histoire que tu vas raconter,
qu’ils soient des éléments de l’histoire… »
Il fallait avoir beaucoup d’imagination !!!
Voici son texte :
2016, en Amérique, un mouton nommé Tristan (car il était toujours triste) en a marre de ce tepee dans lequel il n’arrive plus à dormir !
Il rêve de faire le tour du Monde. Alors, comme à son habitude, il joue avec son boulier. Ça l’aide à réfléchir !
Soudain, il a un éclair de génie : Fuguer ! Sa décision est prise.
Il prend son téléphone et appelle son ami Arc-en-ciel, qui, tout de suite, accepte avec beaucoup d’enthousiasme.
« Je serai là dans deux heures ! Le temps de prendre tout ce qu’il me faut, car ce voyage sera très long, me dis-tu, dans des forêts profondes et noires où vivent des sorciers ! »
Tristan est vraiment décidé. De toutes les façons, le mouton connaît les précautions à prendre.
Deux heures passent…
Arc-en-ciel n’est toujours pas là. L’animal commence à s’inquiéter. Il rappelle son ami qui ne répond pas ! L’inquiétude l’envahit. Il se pose un tas de questions : Comment va-t-il faire ? Est-ce qu’il partira ? Réussira-t-il à traverser la forêt ?
Il décide de fermer les yeux pour mieux réfléchir. Les idées lui manquent et tout ce qui lui vient à l’esprit, c’est de partir seul.
Les bagages sont déjà faits. Il ouvre alors son tepee, respire un bon coup, son aventure commence enfin.
Il est excité et en même temps effrayé.
Cent pas… deux cents pas et il arrive à l’orée de la « Forêt Noire ». Il y entre. Tout est calme. Ce silence fait peur à Tristan.
Et là, tout à coup, un énorme scarabée surgit et cherche à l’engloutir. Ne sachant que faire, il lui jette un caillou qui heureusement atteint l’insecte géant.
Le scarabée est assommé.
Continuant son chemin, il trouve une fleur et juste à côté, son ami, visiblement mort. Il fond en larmes. Mais que fait Arc-en-ciel ici ? Tristan sait que cette fleur est dangereuse, que c’est une plante redoutable, qu’on ne survit pas à son poison mortel.
Il veut enterrer son ami. Il sait maintenant que lorsque le soleil se lèvera son ami ne sera plus à ses côtés et cette fois-ci pour toujours.
Tristan continue son chemin en pleurant.
Après des heures de marche, il sort enfin de la forêt ;
« J’ai réussi, se dit-il, je n’y crois pas ! »
Là, il aperçoit une sorte d’immeuble qui se révèle être une grande et belle maison.
Il se dit qu’il devrait peut-être habiter ici, que l’endroit est sympathique et tant pis pour le tour du Monde, qu’il a déjà perdu son ami le plus cher et que l’essentiel, c’est quand même qu’il ne dormira plus dans ce satané tepee !
Quelques heures plus tard, Tristan est enfin installé dans son nouveau chez lui.
Cette aventure restera à jamais gravée dans son cœur !
Petit indien
Les CM1 ont travaillé sur un thème étudié en classe : les indiens.
De ce travail, ils ont retenu ce texte d’Adéliza :
Dans le village, un garçon nommé « Petit indien » va subir l’épreuve de la solitude :
il doit « gagner » son nom de guerrier et devenir un homme.
Alors tout le village fait une fête en son honneur : les indiens agiles dansent autour du totem, le sorcier brûle des herbes sacrées, son père lui dessine des signes mystérieux sur le visage.
« L’heure de la séparation est arrivée »,
dit le grand chef.
Avant de partir son père ne lui donne qu’une gourde d’eau fraîche et quelques flèches dans son carquois.
Une fois parti, Petit indien bombe le torse, mais quand la porte du village fut franchie, deux larmes coulent sur ses joues cuivrées.
Il devra tuer des animaux lui-même pour se nourrir et il a peur…
Pendant son voyage, il rencontrera des coyotes, un lièvre, un serpent, des écureuils de prairie et pour finir…
un Aigle.
Les anti robots des CP
Vous le savez maintenant, nous sommes allés sur le campus
(cliquez là pour lire l’article qui en parle)
et nous avons travaillé à partir de la sculpture de Karel Appel, l’Anti robot.
Il a fallu d’abord comprendre comment travaillait cet artiste.
Nous avons bien observé : il utilise des formes, qu’il colle les unes sur les autres.
Puis, nous sommes allés au collège du Chapitre découvrir
une autre œuvre de Karel Appel,
qui se trouve dans le réfectoire : le baiser du poisson.
Ensuite, nous nous sommes lancés : nous avons découpé,
collé et voici nos anti robots !!!
Ils sont grands, presque aussi hauts que nous !!!
Nous vous les montrerons, en vrai ! Nous comptons bien faire une expo
à la fin de cette année (comme tout artiste qui se respecte !)
A partir de Floquet (les CP)
Suite à notre visite au campus,
(cliquez-là pour lire l’article qui en parle)
nous avons aussi travaillé à partir du triptyque de Christian Floquet.
Il a fallu, là encore, comme pour le travail sur l’anti robot
(cliquez là pour lire l’article)
comprendre comment travaillait cet artiste.
Nous avons bien observé : il utilise deux aplats de couleurs très franches
pour chaque tableau (l’une froide et l’autre chaude), qu’il dispose entre
des lignes géométriques que l’on peut imaginer sortir du tableau.
Nous avons alors mélangé des couleurs primaires,
(comme pour notre travail sur Flowers d’Andy Warhol, cliquez là pour voir)
puis, nous avons tracé les lignes géométriques !
Enfin, nous avons peint. Pas facile !!!
Nous ne sommes pas si doués que Monsieur Floquet,
mais c’était super d’essayer !!!
Parfois, ce n’est pas ce qui semble être le plus facile qui l’est vraiment !!!
Les œuvres du Campus par les CP
Avec les Grands de la maternelle, nous sommes allés découvrir
les œuvres du Campus à l’Université de Bourgogne.
Nous avons pris le tram. Arrivés sur place, les maîtresses
nous ont donné des photos.
Elles nous ont dit que c’était des photos de détails.
Il fallait dire à quelle œuvre ils appartenaient.
Voici les œuvres d’Art contemporain que nous avons vues :
Le triptyque de Christian Floquet
(depuis, nous avons travaillé à partir de cette œuvre :
Cliquez-là pour lire l’article)
Improvisation de Tellem d’Alain Kirili
Hommage à Jacques Monod de Gottfried Honegger
Liquid Knowledge de Haegue Yang
Anti Robot de Karel Appel
(Là aussi, nous avons travaillé à partir de cette œuvre :
Cliquez là pour lire l’article)
Il faisait froid ce jour là, mais c’était intéressant et amusant.
Poussins
Aurélie de Latitude 21 nous a apporté 12 œufs pour les 2 classes de CP et une couveuse le jeudi 7 janvier 2016.
Dans la couveuse, il y avait 37,8°C et 55% d’humidité.
Nous les avons surveillés et attendus pendant 21 jours.
Aurélie est revenue le jeudi 21/01 et nous avons observé l’intérieur des œufs à la lampe de poche.
Nous avons pu voir que seulement 10 œufs étaient fécondés.
Jeudi 28 janvier à midi, le premier poussin est né. Nous l’avons appelé Champion.
Les autres ne sont arrivés que le vendredi. Nous en avons vu un sortir de sa coquille sous nos yeux.
Le petit dernier est né pendant le week-end. Ils sont 9.
Nous avons préparé la caisse avec du journal et branché la lampe pour qu’ils soient bien au chaud. Nous leur avons ensuite donné à boire et à manger (des petites graines, de la salade, du pain, de l’œuf…). Ils ont très vite compris comment se débrouiller tout seuls.
Nous les avons partagés entre les 2 classes de CP et leur avons choisi des noms. Nous arrivons bien à les reconnaître car ils sont tous différents. Chocolat et Mike sont noirs, Banane et Framboise sont jaunes et Caramel est marron. Ils sont très drôles et tout doux.
Nous adorons les caresser, les prendre dans nos mains ou les regarder marcher sur nos cahiers !
Malheureusement, vendredi 12 février, ils sont repartis à la ferme avec Aurélie. Ils ont plus de place là-bas.
Nous espérons avoir de leurs nouvelles.
Identité chez les CP
Pour nous, l’identité, c’est, avant tout, découvrir que nous sommes
tous pareils, tous pas pareils !!!
Jardins participatifs
Les CE1 de Madame Scabari ont continué leur travail sur la ville et la nature grâce à l’association Pirouette Cacahuète,
qui s’est implantée à Chenôve depuis Janvier 2016, afin de permettre aux habitants de participer à des projets sur leur environnement.
Les élèves sont devenus acteurs de leur quartier (promenade du Mail) en participant aux plantations d’arbustes fruitiers.
Ils ont hâte de voir les groseilles et les cassis pousser ! Voici quelques photos de nos jardiniers en herbe !
Cliquez ici pour aller sur le site de l’association Pirouette Cacahouette.
Identité chez les CM
En Education Morale et Civique, nous avons travaillé sur l’Identité,
comme nos camarades l’an dernier (qui sont cette année en CM2).
Maintenant, nous savons ce que cela veut dire !
Nous avons appris à faire la différence entre les mots :
langue (je parle le français, je parle l’arabe…),
origine (je suis d’origine marocaine, ma famille vient du Maroc),
nationalité (j’ai la carte de nationalité française, je suis français),
religion (je suis catholique ou je suis musulman…
tout dépend à qui on croit : Dieu, Allah…)
Nous nous sommes aperçus que nous étions différents les uns des autres, même si beaucoup de choses nous rapprochent. Notre identité ce n’est pas que notre origine, c’est aussi ce que nous aimons, nos loisirs, ce que nous aimerions être (nos envies)…
Regardez, voilà comment nous avons défini le mot identité :
Nous avons mené l’enquête auprès de nos parents, parce que nous ne connaissions pas tout de notre identité. Nous nous sommes alors transformés en petits journalistes de notre propre vie !!!
Maintenant, nous sommes capables de parler de nous. Nous avons beaucoup plus confiance, parce que nous nous connaissons mieux. Nous sommes aussi plus tolérants avec les autres, parce que nous avons appris la différence, nous savons maintenant que nous ne sommes pas tous pareils.
Et pour finir, nous avons écrit des textes comme ceux-ci
Nous ne publierons pas les nôtres, parce que c’est trop personnel !
Tous ces documents sont tirés de ce livre :
Reste à vous montrer ce document qui explique « trop » bien
comment on peut obtenir la nationalité française :
A bientôt, avec ce thème de l’identité, parce que nous allons l’exploiter aussi en Arts Visuels !
Les élèves des classes de Mmes Braud et Chavis
Le Rap du chien
Les CP aussi écrivent !!!
Ils racontent, en rappant, l’histoire en images :
Le rap du chien
Maman prépare un gratin
Et le chien joue dans l’jardin.
Plouf, il tombe dans la mare
Et effraie tous les canards.
Quand il est sorti de l’eau,
La vache lui sèche le dos.
Maman appelle son p’tit chien
Où est-il ? Personne ne vient !
Les CP
Images tirées des « livrets de Léo et Léa » aux éditions Belin
Doisneau
Les CE2 ont découvert Robert Doisneau.
Il est né le 14 avril 1912 et décédé le 1er avril 1994. C’est certainement un de nos plus grands photographes français. Il a pris des milliers de photos en noir et blanc des rues du Paris d’après-guerre et de sa banlieue.
Il aimait à photographier la vie quotidienne des artisans, des clochards, des bistrots, des amoureux…
Les enfants des rues et les écoliers furent un de ses sujets préférés.
Vous devez connaître celle là :
Magnifique cliché que cet instant de vie scolaire avec en premier plan ces deux enfants, l’un, très concentré et cherchant l’inspiration au plafond, et l’autre … sur son voisin. Les tablettes à cette époque s »appelaient des ardoises !
Les CE2 ont choisi une photo et se sont mis à la place d’une des personnes
photographiées par monsieur Doisneau et ont raconté :
Mes parents et moi, nous sommes partis en vacances au Maroc. Dans la voiture, je demandais plein de choses à mes parents : je leur demandais à manger, je voulais jouer… Alors mes parents m’ont jeté dehors du véhicule. En réalité, ils m’ont fait une blague et ils m’ont même filmée. Je n’étais pas contente de leur blague « pourrie » !
Inès
Aujourd’hui, je suis parti en vacances en Espagne. Je n’arrêtais pas d’hurler dans la voiture. Alors, mes parents m’ont jeté dehors. J’ai crié : « à l’aide ! ». Mais personne n’est venu ! J’étais épouvanté ! Puis, j’ai entendu un bruit bizarre. J’étais inquiet. C’était un bruit d’appareil photo ! Mes parents m’avaient fait une blague ! Moi, je l’ai trouvée nulle leur blague.
Yassine
L’incroyable blague de mes parents
Un jour de vacances, dans la voiture, avec ma mère et mon père, nous partions pour Marseille. A un moment, je commençais à avoir faim et je criais : « Papa, maman, je veux aller à Mac Do, s’il vous plait ! ». Je le disais sans arrêt, sans arrêt, tellement que mes parents se sont arrêtés et m’ont fait sortir de la voiture. Toute seule, avec ma valise à la main, je pleurais. J’étais angoissée, je paniquais, j’étais terrifiée et surtout, j’étais épouvantée.
Tout à coup, j’ai entendu deux personnes rigoler. Je me suis approchée lentement sans faire de bruit. J’ai regardé et vu mes parents ricaner. Ils m’expliquèrent que c’était une leçon pour que… je me taise !
Chelsea
J’étais dans la voiture avec ma copine, mes copains et leurs parents. Je bavardais trop, alors leur mère s’arrêta et me demanda de sortir. J’étais angoissée. Ils me faisaient une blague. Ils rigolaient et je leur dis : « C’est pas drôle du tout ! Vous êtes méchants avec moi ! ».
Quand on est arrivé, j’ai appelé ma maman pour tout lui raconter : « Leur mère m’a dit de sortir de la voiture, alors je l’ai écoutée. Mais c’était une blague. ». Maman m’a dit : « ça ne fait rien, si tu veux toujours aller en vacances avec eux tous les ans, il faudra t’habituer à leurs blagues ridicules ! ».
Luana
Pendant les vacances, mes parents et moi, nous voyagions en voiture. Dans l’auto, j’ai crié, j’ai dit que j’avais faim. J’avais envie de manger. Mes parents m’ont laissée dans la rue. Alors, j’ai pleuré. Je me demandais si mes parents allaient revenir me chercher. Après, j’ai commencé à marcher. Puis j’ai entendu un bruit de voiture. Mes parents étaient devant moi. Je suis montée dans la voiture et on est parti en vacances.
Merveille
Lili à l’école
Mardi 9, je suis à l’école et j’écris au tableau parce que je suis interrogée pour faire des calculs. Je réussis très très bien, mais à côté de moi, un garçon n’y arrive pas, alors je l’aide. Je termine et la maîtresse me dit que j’ai tout bon et elle me remercie parce que j’ai aidé mon copain.
Luana
La maîtresse m’a appelée pour corriger les exercices de maths. J’ai eu faux, alors elle a demandé à quatre filles de corriger à ma place. Un autre jour, on a fait un contrôle de maths. La maîtresse m’a expliquée comment faire. J’ai un peu compris. J’ai commencé et la maîtresse m’a regardée et m’a dit : « C’est bien maintenant, fais la multiplication ! ». Je n’y arrive pas très bien. Alors j’ai appelé encore une fois la maîtresse pour qu’elle m’aide un peu. Là, j’ai bien compris qu’il faut demander lorsqu’on ne comprend pas.
Shérazad
Je suis à l’école et je récite ma poésie, mais je ne la sais plus. Je suis angoissé. Heureusement, mon copain derrière moi me souffle. J’espère que le maître ne s’apercevra pas que je triche ! Raté, il a tout entendu. Il m’a dit que je dois mieux apprendre mes leçons.
Fortune
La rentrée
Aujourd’hui, c’est la rentrée des classes. J’avais un peu peur ! Puis, je me suis habitué et la maîtresse m’a interrogé. Le lendemain, j’ai eu une leçon à apprendre, mais je l’avais oubliée en classe. La maîtresse m’a encore interrogé. J’étais terrifié. Mais mon camarade m’a soufflé et tout s’est bien passé !
Mohamed
Aujourd’hui, mon mari et moi, nous partons à la plage. Là, mon mari s’endort et la mer monte. Je le prends en photo, parce que c’est très drôle : il ne sent pas, couché sur son transat, que la mer lui lèche les pieds !
Khanum
Par une matinée ensoleillée, mon papa et moi sommes à la plage. Il installe le transat tout près de la mer et s’endort. Petit à petit, la mer monte et lui caresse les pieds. Alors, je prends mon appareil photo et hop ! C’est dans la boîte ! J’attends que la mer le réveille et je lui montre la photo. Il éclate de rire !
Amine
Aujourd’hui, Marie est à la plage et son papa dort sur son transat. La mer monte et à un moment papa a les pieds dans l’eau. Il ne s’est pas réveillé. Maman a pris une photo ! La photo du siècle !!!
Adam
soundpainting
Les élèves des classes de CE2/CM1 et CM1 ont assisté à une performance artistique au Cèdre.
La Barakakoi leur a fait une démonstration de « soundpainting » mêlant musique, danse, improvisation….
C’était étonnant mais les enfants ont adoré.
Comme l’a si bien dit Rayan (élève de CM1) :
« Moi, j’ai tout aimé, de A jusqu’à Z ! »
Ils auront la chance de participer à un atelier de soundpainting très prochainement.
Si vous souhaitez vous aussi faire une expérience originale, venez applaudir la Barakakoi au Cèdre,
le mercredi 30 mars à 20 heures (concert gratuit).
Il y aura aussi les danseurs de Figure2style et les chœurs du conservatoire.
Venez nombreux, vous ne serez pas déçus !
Chorale 2015/16
Voici, comme promis, les chansons !!!
Ecoute-les et entraîne toi :
Au rap citoyen
Le tour de Monde :
Idem et pas pareil :
A quoi ressemble ta maison :
A quoi ressemble ta maison (voix 1) :
A quoi ressemble ta maison (voix 2) :
Un chiodo :
Bonjour le Monde :
Polyglotte :
A ram sam sam :
Armstrong :
« On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. »
Le petit prince, c’est d’abord un livre.
Un livre écrit il y a plus de 70 ans par Antoine de Saint Exupéry.
(Clique ici si tu veux savoir qui était cet homme)
Tous les CE2 et CM de l’école ont vu le film, sorti au cinéma en 2015
(sélection officielle au festival de Cannes et César 2016 du film d’animation)
Ce n’est pas le film du livre, mais plutôt une suite ou l’histoire d’une histoire ! Une petite fille, intrépide et curieuse, qui vit dans un monde d’adultes rencontre un aviateur, excentrique et facétieux, qui n’a jamais vraiment grandi (Peut-être est-ce Antoine de Saint Exupéry ?). Le Petit Prince va les réunir dans une aventure extraordinaire.
Nous avons adoré, c’est magnifique, très poétique et l’histoire est captivante !
Clique là pour voir la bande annonce !
et enfin là pour le décollage de l’avion
LE PETIT PRINCE, d’après le chef d’oeuvre d’Antoine de Saint-Exupéry.
Un film de Mark Osborne, le réalisateur de Kung Fu Panda.
Avec les voix d’André Dussolier, Florence Foresti, Vincent Cassel, Marion Cotillard, Guillaume Gallienne, Laurent Lafitte, Vincent Lindon.
Avril et le Monde truqué
Les 3 classes, CE2/CM1, CM1 et CM2 sont allés
au cinéma Eldorado, à Dijon, voir un super film d’animation
qui a d’ailleurs été nominé aux Césars
de Franck Ekinci et Christian Desmares
avec les voix de Marion Cotillard, Philippe Katerine, Jean Rochefort…
Clique ici pour voir la bande annonce !!!
et surprise…
1941. Le monde est radicalement différent de celui décrit par l’Histoire habituelle. Napoléon V règne sur la France, où, comme partout sur le globe, depuis 70 ans, les savants disparaissent mystérieusement, privant l’humanité d’inventions capitales. Ignorant notamment radio, télévision, électricité, aviation, moteur à explosion, cet univers est enlisé dans une technologie dépassée, comme endormi dans un savoir du XIXème siècle, gouverné par le charbon et la vapeur.
C’est dans ce monde étrange qu’une jeune fille, Avril, part à la recherche de ses parents, scientifiques disparus, en compagnie de Darwin, son chat parlant, et de Julius, jeune gredin des rues. Ce trio devra affronter les dangers et les mystères de ce Monde Truqué. Qui enlève les savants depuis des décennies ? Dans quel sinistre but ?
Sur le chemin de l’école
Nous sommes allés au Cèdre. Cette fois pour voir un film documentaire
de Pascal Plisson :
Cliquez sur le titre ci-dessus pour voir la bande annonce et
sur les prénoms des enfants (ci-dessous) pour découvrir leur portrait en vidéo !!!
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On oublie souvent que l’Ecole est une chance. Dans certaines parties du Monde, l’Ecole est un parcours du combattant et le Savoir une conquête.
Chaque matin, parfois au péril de leur vie, des enfants combattent leurs peurs pour s’engager sur le chemin de la connaissance. Ces écoliers sont des héros de leur propre histoire, de VRAIES histoires !
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Nous avons beaucoup aimé ces histoires d’enfants des quatre coins du Monde (surtout la petite Zahira, parce qu’elle habite au Maroc). Ils sont vraiment très courageux.
Les CP et CE1