Textes libres au CE2
Textes libres au CP et CE1 (1)
Le Vendée Globe, qu’est-ce que c’est ?
Nous allons vous présenter le Vendée Globe. C’est une course autour du monde, à la voile, internationale, en solitaire et sans escale. Elle se déroule tous les 4 ans depuis 1968. Cette année 29 skippers de 10 nationalités différentes auront participé à la course. A bord de leur bateau monocoque de 18 mètres de long, ceux d’entre eux qui n’auront pas abandonné, auront parcouru environ 42 000 km.
Les participants sont partis des Sables d’Olonne en Vendée (France) le 6 novembre dernier. Ils ont navigué sur 3 océans, l’Atlantique, l’Indien et le Pacifique, et seront passés au large de 3 caps mythiques (cap de Bonne Espérance, cap Leeuwin et cap Horn).Le vainqueur de cette édition est Armel Le Cléac’h, un breton arrivé le 19 janvier après 74 jours de course et battant ainsi le record du précédent vainqueur qui était de 78 jours. Cinq autres marins ont depuis franchi la ligne d’arrivée mais il reste encore 12 skippers en course (sur les 29 du départ, 11 ont abandonné).
Nous allons maintenant vous expliquer cette course en détail…
Tout d’abord, un peu d’histoire…
Le premier tour du monde a été réalisé au XVI ème siècle, par l’équipage de Fernand Magellan, un portugais. Le 10 aout 1 519, 237 hommes embarquent sur 5 navires etquittent Séville en Espagne pour un tour du monde.Trois ans plus tard en 1 522, ils ne seront que 18 hommes sur 237 à rentrer au port. Magellan lui a été tué au cours du voyage mais son nom reste malgré tout associé à cet exploit. Magellan a donné son nom à un détroit.
Revenons à la course du Vendée Globe… Que veulent dire :
En solitaire ?
Sans escale ?
Sans assistance ?En solitaire : personne d’autre que le skipper ne peut monter à bord du bateau.
Sans escale : les marins ont le droit de s’arrêter (par exemple jeter l’ancre dans une crique pour faire une réparation), mais pas de mettre le pied à terre.
Sans assistance : les marins ont le droit de se faire conseiller à distancepar un médecin ou l’architecte du bateau, mais ils doivent se soigner ou faire des réparations tous seuls en cas de problème.
C’est pourquoi…
…le Vendée Globe est surnommé l’Everest des mers car c’est
la course en solitaire la plus difficile au monde.
Les marins partent des Sables d’Olonne en France (Vendée), descendent l’Océan Atlantique, franchissent l’Equateur (passent de l’hémisphère nord à l’hémisphère sud), contournent l’Afrique (cap de Bonne Espérance)
traversent l’Océan Indien, passent sous l’Australie (cap Leeuwin) et la Nouvelle Zélande, traversent l’Océan Pacifique jusqu’à la pointe sud de l’Amérique (cap Horn), puis remontent l’Océan Atlantique, pour repasser l’Equateur et revenir dans notre hémisphère, pour rentrer aux Sables d’Olonne. (Que de mots appris !)
La Terre est ronde donc nous allons vous montrer une vidéo du parcours…
Pour mieux se repérer sur le globe il y a des lignes imaginaires :
l’Equateur et le méridien de Greenwitch à partir desquelles on établit des coordonnées en degrés.
Nous avons suivi la course sur le site du Vendée Globe grâce à la cartographie.
L’équateur correspond à 0° Nord et 0°Sud et le méridien de Greenwitch (il passe en France) correspond 0° Ouest et 0° Est.A partir de ces deux lignes, on trace d’autres lignes imaginaires et numérotées qui servent à donner les positions des nos marins (ce sont des données GPS).
Le vent :Les 40èmes rugissants et les 50èmes hurlants sont des vents très violents qui rendent difficile la navigation dans la zone sud de la planète (notamment le passage du cap Horn). La mer est déchaînée car certaines vagues peuvent faire le tour de la planète sans aucune terre pour les arrêter.
La zone d’exclusion :
Pour éviter les collisions avec des blocs de glace ou des icebergs qui remontent de l’Antarctique les marins n’ont pas le droit d’entrer dans cette zone sous peine d’être pénalisés.
Les marins ont « franchi » 3 caps importants. Pour eux c’est un événement fort. Ils ouvrent une bouteille (champagne par exemple), et trinquent à la santé du bateau (pour le remercier et par superstition car ils espèrent que cela va leur porter chance).Mais le plus prisé des 3 caps est le cap Horn, il faut descendre très bas et se rapprocher des zones de glace. Il fait très froid dans cette zone et comme 2 océans s’y rejoignent (Atlantique et Pacifique) il y a beaucoup de courant et de tempêtes.Avant, quand les bateaux étaient moins sûrs et les cartes moins précises, de nombreux marins ont péri en mer en tentant de le franchir. Cela en fait un cap mythique.
Aujourd’hui encore franchir le cap Horn reste un exploit et tous les marins en rêvent… Pour certains skippers c’était une première. Ils étaient des bizuts…
Les bateaux :
Ce sont tous des voiliers monocoques appelés IMOCA.
L’IMOCA est le voilier monocoque le plus rapide de la planète mené par un marin solitaire.
Clique là pour voir les superbes images de Thomas Ruyan envoyées par la Marine Nationale. Incroyable !
Dimensions du bateau: 18,68 mètres de long
4,50 mètres de tirant d’eau
29 mètres de tirant d’air
Certains marins ont abandonné la course car ils ont eu des avaries sur leur bateau. Les avaries les plus courantes ont été causées par des OFNI (objet flottant non identifié) sur la coque, la quille, les safrans ou les foils.
D’autres marins ont cassé leur mât ou déchiré des voiles à cause du mauvais temps. Enfin certaines pièces se sont parfois cassées (pilote automatique, anémomètre…) sans véritable raison…Tanguy de Lamotte tente de réparer son mât.
Quand le bateau est endommagé, le skipper a plusieurs solutions :
– Soit il continue la course avec son bateau endommagé.
– Soit il répare tout en continuant la course.
– Soit il se déroute pour aller s’abriter près des côtes et pouvoir réparer tranquillement.Clique ici pour voir Kojiro Shiraishi en haut de son mât (J25)
Malheureusement, souvent les dégâts sont trop importants et le marin doit abandonner. Il essaye de rejoindre le port le plus proche pour « sauver » son bateau. C’est le cas de Thomas Ruyant qui faisait son premier Vendée Globe. Il a heurté un OFNI entre l’Australie et la Nouvelle Zélande (probablement un container) et sous la violence du choc la coque s’est cassée en deux.
Malgré cela, alors que le bateau menaçait de couler à tout moment, le jeune skipper a réussi à rentrer en Nouvelle Zélande. Un autre skipper Kito de Pavant qui lui avait un trou dans sa coque (toujours après un choc avec un OFNI) a été obligé d’abandonner son bateau en pleine mer. Le marin a été secouru par un navire ravitailleur.
ramené en France par cargo.
Un foil cassé pour Alex Thomson. Il continue la course.
Stéphane Le Diraison recoud sa voile. Finalement, il finira par démater.
Sébastien Destremeau répare son mât. Il reprend la course.
La vie à bord du bateau :
Les marins passent leur temps à régler les voiles, changer de cap afin d’aller le plus vite possible. Ils dorment très peu, par tranches de 40 minutes pas plus de 6 heures par 24 heures. Quand les nuits sont agitées ils ne dorment pas du tout…
Ils mangent des plats cuisinés qu’ils réchauffent rapidement.
Le voilier gite et bouge sans cesse. Les marins se déplacent malgré les embruns. Ils sont très agiles.
Attention, un marin qui tombe à l’eau sans son harnais ne pourra pas remonter à bord… Physiquement c’est dur, certains se blessent et se soignent comme ils peuvent… Heureusement, pas de gros bobos cette année…
Jean Pierre Dick s’est ouvert le menton, il a mis quelques agrafes.
En 1992 un marin, Bertrand de Broc, s’était blessé au visage et profondément sectionné la langue. Il avait du se recoudre. Mais parfois, c’est plus grave…
Pour preuve, Yann Elies qui vient de finir 5ème au classement est un miraculé d’une précédente édition…
En effet, il y a 8 ans, lors d’un précédent Vendée Globe, à cause du mauvais temps, Yann Eliès avait été projeté hors de son bateau. Heureusement ce jour là, il avait mis son harnais de sécurité. Il avait du lutter pour se hisser à bord malgré un fémur cassé et il avait attendu pendant 36 heures qu’on lui vienne en aide. C’est un autre marin qui s’était dérouté pour lui porter secours en attendant qu’on vienne l’évacuer. Il a raconté son expérience dans un livre :Survivant des mers du Sud !
Parfois c’est encore plus grave. C’était il y a 8 ans également, Jean Le Cam qui est arrivé 6ème cette année avait chaviré juste avant le Cap Horn. Il avait déclenché sa balise de détresse et c’est un autre concurrent Vincent Riou qui
lui avait porté secours. Les marins sont très solidaires entre-eux. Nous allons vous montrer la vidéo de son sauvetage. C’était il y a 8 ans.
Les marins ont vu de beaux spectacles :Arcs-en-ciel, levers et couchers de soleil…
des baleines, des dauphins, des albatros…
Pour les skippers observer les animaux marins est toujours magique.
Dès que les marins atteignent les mers du sud, ils guettent les premiers albatros…
Les albatros sont d’immenses oiseaux marins (3,50 mètres d’envergure) que l’on rencontre très loin des côtes en pleine mer. Ils peuvent voler des jours sans se poser ni se fatiguer.Autrefois, les marins pensaient qu’ils portaient malheur.Aujourd’hui les skippers sont très heureux de croiser leur route…
En pleine mer, les marins ne sont pas toujours seuls…Certains d’entre-eux ont croisé la route d’autres bateaux :
un navire de guerre de la marine française et son hélicoptère,
un concurrent…
Les marins auront passé beaucoup de temps en mer, loin de leur famille. Ils ont passé les fêtes de fin d’année (Noël et jour de l’an) seuls sur leur bateau.
Vous aurez sans doute remarqué que les marinsne sont pas toujours habillés de la même façon… Cela dépend de l’endroit du globe où ils se trouvent…. C’est dans la zone de l’équateur qu’il fait le plus chaud. Plus on s’en éloigne, plus les températures baissent…
A leur arrivée aux Sables d’Olonne, tous les marins sont accueillis en véritables héros (quelque soit leur classement !).Terminer la course est un exploit et le public est au rendez-vous.
Des petits bateaux accompagnent le voiliers jusqu’à l’entrée du chenal puis la foule attend les skippers sur la jetée.
Le vainqueur remporte ce trophée :Il représente un grément (mât et voile) dans une sphère (la Terre)
Mais où sommes-nous ?
Où sommes-nous ?Dans un centre d’appel ?Mais les employés sont bien jeunes ?
Ces élèves travaillent, oui bien sûr, mais pour eux !Là, ils apprennent à lire :Ils codent des mots et dans le même temps apprennentl’orthographe et les règles d’accords.
Ils utilisent un Ecritoire :Clique sur les images pour les voir en grand !
Pour écrire le mot « oiseau » que l’on prononceavec ces 3 sons (3 phonèmes) /oi/z/o/on pointe avec une baguette sur l’écritoireles 3 écritures (graphèmes) de ces 3 sons :OISEAUet « si il y en a plusieurs », on pointera…OISEAUX
Mais tout ça, on peut aussi le faire avec des cubes qui s’emboitent !
Ces élèves semblent adorer ce travail en atelieret des ateliers, il y en a pour tous les goûts.
Le Vendée Globe (suite)
Le Vendée Globe va bientôt toucher à sa fin. Depuis que le vainqueur de cette course, Armel Le Cléac’h, arrivé le 19 janvier en 74 jours (battant ainsi l’ancien record qui était de 78 jours détenu par François Gabart), 11 autres marins ont remonté le chenal des Sables d’Olonne, à chaque fois sous l’ovation d’un nombreux public. En effet, les amateurs du Vendée Globe ne s’y trompent pas : chaque skipper entre dans la légende.
Il y a ceux qui battent des records, ceux qui en sont à leur deuxième, troisième et même quatrième participation. Il y a ceux pour qui c’était la première (les bizuts). Le premier « bizut » à franchir la ligne d’arrivée a été Éric Bellion. Il a voulu tenter l’expérience pour se faire plaisir et se dépasser mais aussi pour véhiculer un très beau message. Sa devise :« Arrêtons de nous focaliser sur nos différences visibleset concentrons-nous sur nos ressemblances invisibles. »Il y a aussi les skippers qui ont eu des grosses avaries. Parmi eux beaucoup ont été contraints d’abandonner mais d’autres ont réussi à réparer leur bateau. On suit d’ailleurs avec beaucoup d’intérêt la fin de course de Conrad Colman qui a démâté au large du Portugal il y a maintenant plus d’une semaine. Il a réussi à bricoler un gréement de fortune et il remonte tout doucement vers les Sables d’Olonne…
Les skippers du Vendée Globe nous auront transportés dans leur tour du monde. Grâce aux vidéos mises en ligne par les marins les élèves ont rêvé quotidiennement. Il y en a même certains qui se verraient bien y participer, un jour…
En attendant rendez-vous dans 4 ans…
La classe de Mme Braud
Henri Matisse
Henri Matisse est un peintre français très connu. Il est né le 31 Décembre 1869 au Cateau-Cambrésis. Il est décédé le 3 Novembre 1954 à Nice.
Il peignait, découpait et collait… pour réaliser des œuvres d’art. Il fait partie du mouvement des fauvistes.
Madame Matisse au chapeau, 1905
Huile sur toile, 42.5cm x 32.5cmLes Fauvistes utilisent des couleurs violentes, pures et vives.Mardi 7 Février, comme tous les matins, pour notre minute artistique, Merveille a choisi une carte. Elle a pris cette œuvre d’art : « La gerbe » en 1953. Henri Matisse a d’abord peint avec de la gouache, puis découpé en forme de feuillages qu’il a assemblés et collés. Cette œuvre mesure 294x 350 cm.
Nous l’avons apprécié. Alors nous avons fait la même chose !
On a peint avec de la gouache de toutes les couleurs sur des feuilles de « Canson », puis nous avons créé notre propre bouquet de feuilles…
Et ça donne ceci !!!
Safiya, CM1etKader, CM2
Manque la photo de l’œuvre réalisée par les élèves, elle arrive très prochainement !!!
Autour du verbe « manger » au CE2
Les élèves ont travaillé autour du mot « MANGER » :que mange-t-on? où mange-t-on? avec qui ? comment ? pourquoi ?…Ils ont collecté, classé (jetez un oeil sur notre TBi bien rempli)les mots et expressions. Puis, ils ont utilisé toute cette récoltedans des phrases pour s’approprier tout ce lexique.
Puis, riches de leurs nouvelles connaissances, ils ont écrit…
Le pantalon saliLundi, mes amis et moi, nous sommes allés au restaurant pour mon anniversaire. Le serveur nous a apporté le menu : il y avait plusieurs choses très appétissantes. Tout avait l’air délicieux. On a commandé : à l’apéritif, j’ai pris de l’Oasis et les amuse-bouches étaient très bons. En entrée, j’ai pris des betteraves rouges. Pour le plat chaud, des haricots beurre et de la dinde . Sur le plateau de fromage, c’est l’édam qui ma tenté. Au dessert nous avons tous pris des glace au chocolat. Mais Rémi a fait tombé la sienne sur mon pantalon ; ça ma sali. Je me suis mise en colère, mais je lui est pardonné. Puis nous sommes sortis. On avait mangé goulûment, on en avait plein les doigts. Alors, nous nous sommes lavés les mains avant de jouer au bowling. On a bien rigolé.Kadydia
Le meilleur mariage de ma vieJ’ai un mariage fabuleux de prévu. Alors je suis rentrée dans la salle de mariage. Au buffet, pour l’apéritif’, il y avait des mini-hamburgers, des mini-pizzas, des mini-cheesecakes, des tiramisus. En entrée, on nous propose une salade composée : les mélanges de goûts étaient magnifiques, avec du pain fait maison. Pour le plat d, je e résistance, j’ai mangé du couscous, du poulet aux pruneaux et aux amandes, un tajine appétissant et une pastilla délicieuse. Au dessert, on m’a apporté des fruits, des coupes de glace au caramel et Carambar très sucrées. Pour le bouquet final, il y avait une pièce montée aux choux à la crème avec du caramel pas mauvaise du tout !Mais j’ai pris quelques kilos en trop !Tasnîm
Un moment entre fillesUn lundi soir, moi et maman, nous sommes allées au restaurant parce qu’il n’y avait plus rien dans le congélateur.J’ai beaucoup aimé l’entrée : un tartare de saumon. Puis le serveur nous a apporté le menu et nous avons choisi un plat de fromage fondu avec des pommes de terre. Nous l’avons savouré.Au dessert, j’ai dégusté une glace à la vanille.On a aimé ce moment entre filles. Puis nous sommes rentrées à la maison contentes et rassasiées.Nada
Le lundi à midi, je suis allée au restaurant avec ma famille parce que j ‘étais affamée.En entrée, j’ai dégusté une salade et des carottes râpées.Pour le plat de résistance, j’ai mangé des pâtes.Au dessert j ‘ai mangé un gâteau au chocolat.J’ai beaucoup aimé ce que j’ai mangé au restaurant.Chaymae Z
Blanche Neige et le banquet royalCe matin, Blanche Neige voit de loin un énorme château. Dans ce château, il y avait un grand banquet. Blanche Neige y entre. Elle a tout grignoté, il y avait beaucoup de monde. Les invités sont vraiment en colère qu’elle ait tout mangé ! Blanche Neige veut réparer ses erreurs: elle sort pour aller acheter de la nourriture et pour se faire pardonner !Iptissem et Yanina
La glace que je n’ai pas aiméeVendredi soir pour l’anniversaire de papa je suis allée avec toute ma famille au restaurant. En entrée, j’ai commandé des tomates en salade. Pour le plat de résistance, j’ai mangé des frites avec du poisson pané. Puis, sur le plateau de fromages, j’ai demandé un gros morceaux de gruyère. Au dessert, j’ai été déçu : mon frère a eu une glace au carambar et moi, une glace à la fraise, mais pas très bonne. Mais je me suis quand même amusé et le repas était délicieux (sauf la glace).Emilie
Un vendredi soir, j’ai fêté mon anniversaire au restaurant avec mes parents et ma copine. En entrée, j’ai commandé une salade de riz et pour le plat de résistance, j’ai pris des pâtes et du poisson pané. Ensuite, j’ai dégusté du camembert moelleux. Enfin, j’ai été déçue car ma petite sœur avait une glace au chocolat et moi j’ai eu une glace à la pistache qui n’avait pas l’air très bonne. Mais, je me suis quand même amusée.Iliana
Le restaurantVendredi 16 décembre, pour mon anniversaire, maman nous invite ma sœur et moi, à dîner au restaurant.En entrée, j’ai mangé de la salade et du pâté. Pour le plat de résistance, j’ai dégusté des escargots et des carottes en sauce.Ensuite j’ai mangé un morceau d’Ortolan. Enfin j’ai savouré de la Danette fondante à la banane. J’ai passé un très bon moment .Maxence
Un jour, je suis allée au restaurant : en entrée, j’ai choisi une salade puis, pour le plat principal, j’ai mangé des frites avec du poulet. C’était délicieux. Sur le plateau de fromage, j’ai choisi du gruyère. Je me suis régalée. Au dessert, j’ai mangé une glace à la vanille avec des pépites de chocolat : c’était très bon.NourLe super anniversaireUn lundi soir , je suis allée dîner avec toute ma famille, parce que c’était mon anniversaire. En entrée, j’ai dégusté une soupe aux légumes qui était délicieuse. Pour le plat principal, j’ai mangé des frites et du poisson. Ensuite, j’ai dégusté un yaourt et du fromage blanc. Enfin, j’ai dégusté une succulente mousse au chocolat. J’ai trouvé ça très bon, je me suis bien amusée.Nourchen
Ce matin, j’ai vu… par les CE1 et les CE2
Parce qu’il est plus facile d’écrire à partir de son vécu…
En venant à l’école, j’ai l’habitude au printemps de regarder les jolies fleurs. Mais ce matin, il n’y avait plus de fleurs. Alors, je me suis dit que c’était l’automne. J’étais triste, parce que je ne voyais plus les marguerites !Mais le printemps reviendra !Nada, CE2
Ce matin, à la maison, j’ai entendu mon petit frère pleurer. Ensuite, en venant à l’école, tout seul, j’ai aperçu des voitures qui roulaient sur la route. Je n’avais pas peur. Je suis grand. Après, je suis rentré en classe et j’ai travaillé.Djibril, CE1
Hier soir, chez moi, j’ai pensé que le maître allait nous donner un contrôle et qu’ensuite il nous mettra rouge, orange ou vert. Je me suis senti mal. Je me disais que je n’y arriverai jamais !Alors papa m’a dit : « Quand j’étais petit, comme toi, moi aussi c’était dur. J’ai fait des efforts et j’y suis arrivé ! »Il m’a rassurée.Chaymae Z, CE2
Ce matin, à la maison, j’ai vu ma mamie faire du pain. Elle a pris des ingrédients, puis les a mélangés. Ensuite, en sortant, j’ai aperçu mon oncle. Il m’a amenée à l’école. Je lui ai montré ma nouvelle paire de baskets à talons compensés. Il m’a dit : « Elle sont belles ! » Je lui ai dit : « Merci ! ».J’étais heureuse !Aya, CE1
J’ai eu peurCe matin, à la maison, j’ai vu une araignée dans ma chambre. J’ai eu peur et j’ai crié. Ma maman est venue et elle l’a écrabouillée ! J’étais rassurée.Mayssane, CE1
Ce matin, en venant à l’école, j’ai entendu un mot et ça m’a blessé. Ce mot, c’est quelqu’un qui m’a dit que j’étais moche. Je trouve ça méchant.Hamza, CE2
Ce matin, j’ai vu un magasin de bonbons. Il y avait plein d’enfants qui en voulaient : à la menthe, au chocolat, à la fraise, au Coca et à la framboise. J’étais content parce que j’ai mangé des bonbons.Halid, CE1
Ce matin, à la maison, ma sœur est venue dans ma chambre. J’étais entrain de dormir. Elle m’a fait peur. Je me suis réveillé en sursautant. Ensuite, j’ai entendu mon papa déjeuner, alors je suis sorti de mon lit pour qu’il me protège.Mohamed Amine, CE1
Ce matin, en venant à l’école, j’ai pensé à ce que je ferai ce week-end. Samedi matin, ma famille et moi, nous irons à Paris. Là-bas, j’irai faire du cheval, puis je monterai sur la Tour Eiffel, tout en haut ! A la fin de cette merveilleuse journée, nous irons dans le meilleur restaurant de Paris. Le lendemain, je me réveillerai et nous serons arrivés à la maison.Rayhana, CE2
Humeurs et souvenirs
J’adore l’Italie, parce que là-bas, j’ai trouvé la vie de mes rêves. J’y suis née. J’avais plein de copains et de copines. Ils habitaient tout près de chez moi et j’avais toujours le droit d’aller chez eux. On s’amusaient comme des petits fous. En hiver, la neige nous arrivait jusqu’aux chevilles car nous vivions en montage et en été, il y avait des piscines fantastiques.Quand j’ai déménagé, j’étais un peu triste.Mais maintenant, je suis habituée à la France.Iba, CE2
Un matin, à l’école au Mali, j’avais trois ans, j’ai surpris mon maître frapper mon camarade Boua et ça m’a fait très très peur. Quand j’y repense, je me mets à trembler, à pleurer ; ça m’a terrifiée !Avec mon Boua, on jouait, on s’amusait. Il me manque beaucoup, c’était mon seul ami. Dès que j’étais avec lui, je me sentais mieux. Mais un jour, il a eu un accident et il ne se souvenait plus de moi. Je suis restée deux jours avec lui à l’hôpital, mais rien ! il ne se souvenait toujours pas de moi.
Alors, je suis rentrée chez moi et j’ai fait comme si de rien n’était. Mais pour moi c’est une immense peine.Kadydia, CE2
Le FRAC au CP
Grâce à la mallette pédagogique du FRAC (Fond Régional d’Art Contemporain) de Dijon, nous avons commencé notre travail de découverte d’artistes contemporains par le sculpteur britannique Anthony Douglas Cragg, dit Tony Cragg (né à Liverpool le 9 avril 1949).
Dans les années 1970, Tony Cragg collecte des détritus, des cartons d’emballage, des matériaux industriels usagés, des objets de bois, des plastiques colorés… et les installe au sol en de grandes compositions colorées. Il détourne ainsi les déchets de la société de consommation.
Nous avons travaillé à partir de cette œuvre :
Elle fait partie de la collection du FRAC de Bourgogne (Dijon)Titre : Palette, 1985175 X 162 cm
A notre tour de rechercher des objets usagés aux couleurs primaires,Bleu, jaune, rougeet de trier, de les collerpour construire notre palette.
Tiens, c’est rigolo de disposer les profils vides de nos palettes
sur du papier de couleur !
Plein, vide !
Une autre œuvre se crée sous nos yeux.
Regarder les « installations » de Tony Cragg donne des envies de création !
Il a aussi travaillé dans d’autres directions :
Ce matin, je me réveille sur le bateau de…
Après avoir, suivi sur internet (via nos magnifiques TBi) le « Vendée Globe » qui les a passionné ; après avoir étudié, travaillé sur ce monde qui jusque là leur était inconnu ; après avoir partagé ces nouvelles connaissances avec les autres classes (voir l’exposé) ; riches de tout cela, ils ont écrit !!! Leur textes sont précis, documentés et vivants !Et en cadeau (tout en bas de ce post), la Maîtresse, elle aussi, a pris le crayon en s’inspirant des aventures contées par ses élèves.Bravo à tous.Ce matin, quand je me réveille, je suis sur le bateau d’Armel le Cléac’h. Nous sommes au niveau de l’équateur, il fait très chaud et il y a peu de vent. La mer est calme. Je vois des dauphins et des albatros. Je ressens du bonheur. Le skipper me propose : « Tu veux régler les voiles du bateau ? »… Bip bip bip… Je me réveille à Chenôve.AmelArmel le Cléac’hCe matin, quand je me suis réveillé, j’étais sur le bateau d’ Armel Le Cleac’h. C’était la pétole, il n’y avait pas de vent et il faisait chaud. Alors, Armel Le Cleac’h m’a proposé : « On va voir sous le bateau s’il y a des problèmes ?». J’ai d’abord dit «oui» et après j’ai dit «non». Alors, Il m’ a demandé de monter en haut du mât. J’étais attaché avec un harnais et j’ai réparé le mât. Quand je suis redescendu il n’était plus sur le bateau.– Armel tu es où ?Il ne m’a pas répondu, puis il est revenu et il m’ a dit :– Tu as cassé mon mât ! je ne vais pas gagner la course ! Descends de mon bateau !!!Dring! Dring ! Le réveil a sonné…DenisCe matin, je me réveille sur le bateau de Thomas Ruyan. Nous sommes au Cap Horn. Il pleut, il y a beaucoup de vent et la mer est agitée. Je vois de l’eau partout autour de moi et un grand mât. Je ressens de la crainte et je suis angoissé, j’ai peur que le bateau coule à cause des OFNI. J’aimerais voir des dauphins pour les prendre en photo et garder des souvenirs. Le skipper me dit de me calmer, il me demande de me reposer et de revenir dans trois heures. Dring ! Dring!Quand je me réveille, je réalise que j’ai rêvé.AurenzoThomas RuyanCe matin, quand je me réveille, je suis sur le bateau de Vincent Riou. Nous sommes au large du cap de Bonne Espérance, en dessous de l’Afrique du Sud. Il y a des vents très violents et la mer est déchaînée. Je vois plein d’animaux : des albatros, des dauphins, des baleines. J’ai peur car cette course va être très difficile. J’aimerais aller sous le bateau pour regarder la quille, les safrans, les foils.DRING, DRING, DRING, BIP, BIP, BIP ! Le réveil sonne…DainysCe matin, quand je me réveille, je suis sur le bateau de Vincent Riou. Nous sommes dans le « Pot au Noir ». Il fait chaud et il n y a pas de vent, la mer est calme. Je vois un autre voilier, c’est celui de Morgan la Gravière. Et tout à coup, un dauphin saute ! Je suis heureuse parce que je suis avec mon skippeur préféré. J’aimerais voir des albatros…Le skippeur me demande:– Ça te plait ?– Oui ça me plait vraiment.– Tu n’as pas peur?– Non pas trop.Et là… quelque chose frappe la coque. Nous allons voir à l’avant du bateau… Rien… Mais tout à coup, un gros coup de vent fait gonfler les voiles, et fait giter le bateau.Vincent Riou tombe à la mer !BIP, BIP, BIP !
SalmaCe matin, quand je me réveille, je suis sur le bateau d’Armel Le C’léac’h. Nous sommes dans les 40émes rugissants en pleine tempête. Le vent est très fort. Au loin, je vois la terre… C’est le Cap Leeuwin. Je ressens de la peur parce qu ‘il y a beaucoup de vent et la mer est agitée. J’aimerais aider le skippeur à réparer son mât… Dring Dring Dring…HarounCe matin, quand je me réveille, je suis sur le bateau de Jean-Pierre Dick. Nous sommes dans la pétole au « Pot au Noir » vers l’équateur. Il n’y a pas de vent, la mer est plate. J’ai peur car je vois le skipper qui s’est ouvert la lèvre et le menton parce qu’il est tombé sur le pont. J’aimerais voir des albatros car ils sont magnifiques. Le skipper me demande de lui agrafer sa plaie, mais j’angoisse, parce que j’ai peur de lui faire mal. Dring,dring,dring… Le réveil sonne.ImaneJean-Pierre DickCe matin, quand je me réveille je suis sur le bateau Safran de Morgan Lagravière. Nous sommes au large du Cap de Bonne Espérance. Je ne vois que la mer autour de moi. Je ressens de la joie et j’aimerais voir des albatros.Le skipper me dit de réparer son mât…. Dring, dring, dring ! Le réveil sonne…JalilaSafran de Morgan LagravièreCe matin, quand je me réveille je suis sur le bateau de Jérémie Beyou. Nous sommes dans les 40èmes rugissants, au niveau du Cap Horn. Il fait très froid, il y a beaucoup de vent et des grosses vagues. Je ressens de la joie dans mon cœur parce que Jérémie Beyou est mon ami.J’aimerais partager ce moment avec ma famille. Jérémie Beyou me propose de régler les voiles … Dring ! Dring !Maïmouna
Ce matin, quand je me réveille, je suis sur le bateau de Jérémie Beyou. Nous sommes dans la zone de l’Equateur. Je vois des albatros tout autour du monocoque. Je ressens de la joie car je suis avec Jérémie. Le skipper me dit que je suis courageuse parce que je n’ai pas peur. J’aimerais voir des baleines. Et là, un vent très violent gonfle les voiles. Elles se déchirent. Mon marin me dit de les recoudre. J’accepte … Dring dring dring !
Salima
Ce matin, quand je me réveille, je suis sur le bateau de « Comme un Seul Homme ». Nous sommes au niveau du Cap Horn. Il neige, la mer est calme et il y a peu de vent. Je vois des baleines. Je suis heureux de voir la mer et de découvrir de près des animaux. J’aimerais voir des albatros et leurs gigantesques ailes. Le skipper me dit qu’il va changer de cap. Je tourne la tête et je vois un albatros qui vient se poser sur le bateau. Je me dirige vers lui pour le toucher. Au moment où je caresse sa tête… DRING DRING DRING !MehdiEric Bellion « Comme un seul homme »Ce matin quand je me réveille je suis sur le bateau de Didac Costa.Lieu : au large du Brésil. Temps : soleil. Vent : un petit peu. État de la mer : calme.Je vois des Albatros, des dauphins et des baleines. Je suis content car je suis sur un grand bateau. J’aimerais voir d’autres skippers… Didac me demande :– Tu peux surveiller le bateau pendant que je dors s’il te plait ?Pendant qu’il dort le bateau se met à giter…– Didac ! Réveille-toi ! Le bateau gite !Dring…. Dring……NaëlDidac CostaCe matin, quand je me réveille, je suis sur le bateau de Louis Burton. Nous sommes au « Pot au Noir », à l’Equateur. Il fait chaud et il n’y a pas assez de vent. La mer est calme, il n’y a pas d’énormes vagues. Je vois de l’autre côté Haroun avec Armel. Je ressens de la crainte parce que j’ai peur que le bateau se casse. J’aimerais faire des gâteaux pour les manger avec Louis mais le skipper me dit de plutôt monter la voile. Bip…bip…bipRayanLouis BurtonCe matin, je me réveille sur le bateau d’Alex Thomson. Nous sommes à l’entrée du chenal, nous venons d’arriver. Il fait chaud, la mer est calme. Je ne pensais pas qu’il y aurait tant de monde.Je vois ma famille m’acclamer. Je suis très très heureux.J’aurais aimé avoir le trophée mais le skipper me dit qu’on va le gagner à la prochaine édition.Bip Bip… je me réveille.RiyadAlex ThomsonCe matin, quand je me réveille, je suis sur le bateau d’Armel Le Cléac’h. Nous sommes au niveau de l’Equateur il fait très chaud. Je vois des dauphins sauter autour du bateau. Je ressens de la joie parce que je suis sur le voilier du premier de la course. Mais ce que j’aimerais vivre c’est l’arrivée aux Sables d’Olonne. Le skipper me demande : »Veux tu m’aider à tenir la barre ? Je vais dormir un peu… » Il va se reposer et je suis seule. Tout à coup le vent se lève…Dring, Dring…SabiantiCe matin, je me réveille sur le bateau d’Alan Roura. Nous sommes au large du Cap Horn, à la limite entre l’océan Pacifique et l’océan Atlantique. Autour de nous, il y a des grosses vagues et beaucoup de vent. Je ressens de l’étonnement et de la joie parce que c’est la première fois que je vois des dauphins. J’aimerais tenir la barre du bateau. Le skipper me demande de recoudre sa voile qui s’est déchirée à cause du mauvais temps pendant qu’il se repose…Dring dring dring… Je suis vraiment contente d’avoir rêvé cette belle aventure.Selin
Ce matin quand je me réveille, je suis sur le bateau d’Alan Roura. Nous sommes dans la zone de l’équateur, il n’y a pas de vent et la mer est calme. On voit des dauphins et je suis super contente. Ce que j’aimerais, c’est finir la course. Le skipper me dit de mettre le cap au Sud… Bip bip bipThérésiaCe matin, quand je me réveille je suis sur le bateau d’Armel Le Cléac’h ! Nous sommes au niveau de l’Equateur à l’ouest de l’Afrique. Il fait très chaud, il n’y a pas de vent, il y a des petites vagues. Je vois des albatros et des dauphins. Je suis très contente et étonnée. J’aimerais nager avec eux. Le skippeur me demande :– Que veux-tu voir ?– Les autres skippeurs…Dring, dring, dring…SherazadCe matin, quand je me réveille je suis sur le bateau d’Armel le Cléac’h. Nous sommes au large du Brésil, dans la tempête. La mer est agitée. Au loin, je vois le mât d’un autre skipper. Je ressens de la crainte car le bateau gite.Mais, je ressens aussi de la joie d’être là.J’aimerais voir un albatros.
Le skipper me demande de grimper en haut du mât pour changer la voile. Puis, il me dit d’aller me reposer.Je dors depuis 40 minutes quand le réveil sonne. Bip bip bip…Je suis dans mon lit !SultanoCe matin, quand je me réveille, je suis sur le bateau d ‘Armel Le Cléac’h. Nous sommes vers le Cap Leeuwin. Je vois des albatros et je suis joyeuse. J’aimerais voir des dauphins et des baleines. Le skipper me demande : « Est-ce que tu aimerais passer le cap Horn avec moi ? »Dring dring dringTervieCe matin, je me réveille sur le bateau d’Armel Le Cléac’h. Nous sommes dans le « Pot au Noir » vers l’Equateur au large de l’Afrique. Il fait chaud, c’est la pétole. La mer est calme. Je vois des albatros. Je suis excité et joyeux parce qu’ils sont vrais. Ils sont tellement grands qu’ils sont majestueux. Le skippeur me demande de monter au mât…BIP. BIP. BIP !Thibaud
Ce matin quand je me réveille, j’ai une drôle de sensation… Le sol bouge sous mes pieds… J’ouvre les yeux… Je suis entourée d’eau ! Oh ! C’est incroyable je suis sur un voilier ! J’aperçois … des élèves ! Amel, Sabianti… Mais aussi Denis et Thibaud perchés en haut du mât… Mais ils sont fous ! Ils vont tomber… Je voudrais leur dire de faire attention mais aucun son ne sort de ma bouche… Oh ! Il y a aussi Armel Le Cléac’h ! C’est génial nous sommes en plein « Vendée Globe »… L’air est doux et la mer est très calme… Autour de nous des dauphins semblent nous dire « bonjour » tandis qu’un peu plus loin de majestueux oiseaux planent au-dessus de l’eau. J’entends le skipper discuter avec Amel…. Il lui montre les voiles… Le voilà maintenant qui montre à Sabianti comment tenir la barre et voilà les deux filles qui prennent les commandes du bateau. Les deux garçons sont toujours en haut du mât… Armel Le Cléac’h entre dans sa cabine, on dirait qu’il va se coucher… Le vent se lève… Je ferme les yeux quelques instants. Quand je les ouvre à nouveau, les filles ne sont plus là ! Denis est descendu du mât tandis que Thibaud essaye de réparer quelque chose mais je ne vois pas bien quoi… Denis est inquiet. Il appelle le skipper…. Le voilà qui sort de sa cabine… Il n’a pas l’air content… Et hop, voilà Denis qui disparaît… Je lève les yeux vers Thibaud, il est toujours là. Il n’a pas l’air effrayé… Mais… Que m’arrive-t-il ? J’ai la tête qui tourne…Quand je reprends mes esprits j’ai changé de bateau. L’ambiance n’est pas du tout la même. Des grosses vagues soulèvent le voilier. J’ai du mal à tenir debout sur mes jambes. Je vois le skipper de dos, mais je ne le reconnais pas. La coque et les voiles du bateau sont orange… Oh ! Mais il y a un élève qui se penche par-dessus bord…. On dirait qu’il est très intéressé par la quille ou les safrans. Le bateau gite tellement qu’on les voit très bien d’ailleurs… Il faut que je lui dise de faire attention… Il va passer par-dessus bord…. Trop tard ! Je ne le vois plus…. Je crois que c’était Dainys… Je tombe dans les pommes !Quand je reviens à moi tout est calme… Il fait chaud, le soleil brille… Les voiles du bateau faseillent* mollement. Il n’y a aucun vent…. Tiens… j’aperçois Imane…. Un skipper s’approche d’elle avec une trousse à pharmacie… Elle est blessée ? Oh, non ! Heureusement ! C’est le marin qui saigne…. Ah ! Du sang… J’ai horreur de ça…Bon… et bien voilà… j’ai encore dû m’évanouir…. Et voilà de nouveau du vent, beaucoup de vent et des vagues énormes… Il fait très froid… J’aperçois Maïmouna qui a l’air ravie… Elle est en train d’aider le skipper à régler les voiles…. J’entends une voix crier « c’est le cap Horn ! ». Je me relève un peu trop vite pour voir le fameux « caillou » et Boum ! Je m’assomme !Ma tête… J’ai une grosse bosse… Bon c’est toujours la tempête ! Et en plus maintenant il pleut… Ho… Le cap Horn est toujours là !! Mais … Ce n’est plus le même bateau… Tiens ? Aurenzo en grande discussion avec Thomas Ruyant… Ils ont l’air de bien s’entendre… Allez… je crois que j’ai compris comment changer de bateau. Je ferme les yeux…Bien joué… la coque du bateau n’est plus de la même couleur. Celle-ci est rouge avec une croix blanche… Mais… nous sommes encore au cap Horn…. Décidément ! Et il y a encore du gros temps…. Ce n’est donc pas une légende… Tiens j’aperçois Selin qui recoud une voile… Elle est courageuse par ce temps avec le bateau qui est secoué dans tous les sens… Coucou !! Sel…Allez… me voilà repartie… Cool…. Tout est calme… Il fait beau…. Je vais pouvoir me réchauffer un peu… Couleur de la voile ? Jaune et verte… J’essaye de me souvenir des bateaux que l’on a suivis en classe… Tiens … C’est Rayan qui est sur le bateau… Bon et bien je parie que je suis sur le voilier de Louis Burton… Rayan est en train de proposer au skipper de lui préparer des gâteaux… J’avoue que j’ai un peu faim, je vais peut-être rester… Ah mais non… Le skipper préfère de l’aide pour monter les voiles… Oh ! Rayan me voit… « Maîtresse, regarde là-bas…. Il y a le bateau d’Armel Le Cléac’h avec Haroun… » Je tourne la tête et effectivement une voile que je connais bien… Bon, l’eau a l’air bonne… Un petit peu de natation ne me fera pas de mal…. Je plonge….Alors surtout ne pas penser que c’est très… très… très… très… profond et qu’il peut y avoir des gros… gros… poissons !
Me voilà sur le bateau d’Armel Le Cléach…. Vous n’allez jamais me croire… Je suis montée sur le dos d’un dauphin et hop… j’ai sauté sur le bateau. D’ailleurs il y a quelqu’un qui est en admiration devant les dauphins… Mais ce n’est pas Haroun… C’est Sherazad… J’ai l’impression qu’elle aimerait bien aller piquer une petite tête elle aussi… Elle dit qu’elle aimerait bien voir d’autres bateaux…. « Là-bas regarde…. J’en viens…. » Elle ne m’entend pas… Moi, je suis épuisée, je vais dormir un peu…Quand je me réveille, je suis revigorée !! Alors ? Où suis-je ? Hé…Hé ! Un bateau vitamine C… orange… Je suis avec Salma sur le bateau de Vincent Riou… C’est calme, ça fait du bien… Oh ! Et là-bas au loin une autre voile… C’est sympa de se retrouver tous au même endroit … Salma discute tranquillement avec le skipper, quand tout à coup… Boum ! Nous heurtons quelque chose… Un OFNI ? Je vois Salma et Vincent Riou qui se précipitent à l’avant du bateau… Le vent se lève et le bateau gite… Plouf !! C’était quoi ça ? Qui est tombé ? … Salma est toujours là…. Nous voilà toutes les deux sans skipper !! … ?? Mais… Où est passée Salma ? Oh, là, là !! Que vais-je devenir ? Seule au milieu de l’océan… J’agite les bras de désespoir quand tout à coup un albatros fonce sur moi… Il est immense… Avec son bec, il attrape mon blouson et me soulève… Nous nous élevons dans le ciel… Le bateau devient de plus en plus petit… Et… Ah mais oui… Il m’emmène vers l’autre bateau que l’on voyait au loin…C’est le voilier de Morgan Lagravière… Et il y a avec lui Jalila qui scrute le ciel… On dirait qu’elle cherche à voir des albatros… « Oh Eh !! Jalila… Regarde par ici… La maîtresse qui vole… » Zut, elle ne me voit pas… Elle est maintenant en train de se préparer à monter au mât… Tandis que mon sauveur me dépose délicatement à l’avant du bateau, Jalila disparait tout en haut du mât… Je la cherche des yeux mais le soleil m’éblouit, je ne vois plus rien…Quand j’ouvre les yeux, je suis à nouveau sur le bateau d’Armel Le Cléac’h… Décidément il a du succès… Nous sommes au large du Brésil. La mer est très agitée… Mais je rêve… Il y a un élève cramponné en haut du mât… C’est Sultano ! Heureusement que nous avons fait de l’escalade en début d’année… Il n’a pas l’air trop affolé… Il fait des grands signes… On dirait qu’il dit bonjour à quelqu’un… Et bien oui ! Il y a une autre voile là-bas au loin… Si je ferme les yeux, je vais peut-être y aller…Je crois que je maîtrise la téléportation à la perfection… Me voilà sur l’autre bateau toujours au large du Brésil sauf qu’ici c’est la pétole !! Je devine Sultano tout là-bas qui redescend de son mât et qui entre dans la cabine… Derrière moi, j’entends parler : « Puedes vigilar el barco mientras que voy a dormir por favor ? » C’est de l’espagnol… Et qui est à la barre ? C’est Naël… Tout va bien… Ah ? Tiens ? Le vent se lève… Le bateau se met à giter. Je glisse bêtement et je me cogne la tête…Quand j’ouvre les yeux j’entends la voix d’un marin qui dit « Tu es courageuse… » Je suis bien d’accord avec lui…. Avec tout ce qui m’arrive, je mérite une médaille… Ah mais non… Ce n’est pas à moi qu’il s’adresse… Il est en grande conversation avec Salima… Les voiles viennent de se déchirer et Jérémie Beyou demande de l’aide pour les recoudre… Alors ce sera sans moi, je suis nulle en couture… Je ferme les yeux et je m’imagine en train de remonter le chenal sous les acclamations de la foule…C’est merveilleux ! Je suis sur un beau voilier tout noir et il y a plein d’animation tout autour du bateau !! Je vois Riyad qui agite les bras… Il y a toute sa famille le long du chenal… Il y a aussi la famille d’Alex Thomson. Tous les deux se congratulent. Bon et bien je vais les laisser fêter cette belle deuxième place sur le podium… Je me glisse discrètement dans la cabine…Me voilà à nouveau sur le bateau du leader de la course… Est-ce bien une course en solitaire ? Armel aura eu beaucoup de visites… Il n’est évidemment pas seul… Haroun et Tervie sont avec lui en pleine tempête… Le skipper leur explique que ce sont les 40èmes rugissants… Le voilier est en train de franchir le cap Leeuwin… Tervie semble d’accord pour traverser l’océan Pacifique et rejoindre le cap Horn. Haroun, lui, est prêt à grimper au mât… En pleine tempête ? Ils sont courageux quand même « mes » élèves !! Je suis fière d’eux… Je les laisse tranquilles…Je me réveille sur le bateau d’Alan Roura. Thérésia est à la barre. Il fait très beau. Des dauphins accompagnent le bateau. C’est magique… Le skipper demande à Thérésia de faire cap au Sud… Direction le tour du monde… Alors je leur souhaite … « Bon vent ! »A moi de choisir un bateau… La coque et les voiles sont à pois. Le skipper est un bizut et son message est très positif « tenter l’impossible pour voir si on en est capable, démontrer que l’aventure de l’autre est la plus belle des aventures »… Eric Bellion est le poète et le philosophe de cette course… J’ouvre les yeux sur son bateau.Nous sommes au cap Horn, c’est parfait ! Oh ! Encore un élève… Mehdi est captivé par les albatros. C’est normal puisque les albatros font rêver tous les marins… Mehdi me voit. Il court vers moi avec la manivelle du winch à la main… et trébuche… Je prends un petit coup de manivelle sur la tête juste assez fort pour m’assommer et me renvoyer chez moi… Pure maladresse bien sûr ! Bon de toutes les façons il fallait bien que l’aventure s’arrête… non ?Tiens c’est bizarre… Encore une voile… Un cerf-volant au-dessus de ma tête…. Et de la musique… Fin !Maîtresse
Bonne année à tous !!!
Nous avons utilisé les œuvres de nos petits CP
pour vous souhaiter une …
Clique sur l’image pour la voir en grand
« L’Education est une arme de Paix »
Maria Montessori
Avant de raconter, chercher…
clique pour agrandir l’image
Les élèves de CE2
Des nouvelles de l’OAE
Voici quelques photos d’avant spectacle.
A bientôt lors d’un prochain concert !!!
Des petits pois parmi des millions d’autres pois !!!
Yayoi Kusuma est une artiste japonaise née en 1929.
Pour en savoir un peu plus, clique sur son nom.
Elle a dit : « Ma vie est un pois perdu parmi des millions d’autres pois »…
Portraits, quels drôles de portraits !!!
Nous avons travaillé sur le portait.
Clique sur les images pour les agrandir
Nous avons ensuite observé le travail d’un artiste, Benjamin Saulnier–Blache…
Clique sur les images pour les agrandir
Suite au prochain post !!!
Les CP et les CE1 de Mmes Manot et Saynac
La minute artistique
Qu’est-ce que c’est que cette « minute artistique » ?
Ils ont particulièrement aimé René Magritte (1898-1967)…
En hommage à ce grand peintre, ils ont à leur tour laissé voguer leur imaginaire…
Classe de CM de Laurence Chavis
Iqbal, l’enfant qui n’avait pas peur
Merci beaucoup pour cette programmation !
Nous avons suivi et peint le Vendée Globe !!!
Le 6 novembre dernier, 29 skippers quittaient les Sables d’Olonne en France, pour prendre le départ du Vendée Globe, célèbre course à la voile qui a lieu tous les 4 ans et surnommée « l’Everest des mers ».
En effet, il s’agit de boucler un tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance. Les bateaux sont des voiliers monocoques les plus puissants au monde (pour un marin solitaire). Pour boucler ce tour du monde, les participants doivent affronter des conditions de navigation difficiles (vents forts, vagues gigantesques), franchir 3 caps mythiques, le Cap de Bonne Espérance, le Cap Leeuwin et le Cap Horn, faire face à des avaries multiples. C’est une course passionnante pleine de rebondissements que les CM1/CM2 de Mme Braud ont décidé de suivre et qui fait l’objet de multiples activités en classe…
Pour voir la carte clique sur ce lien : carte-parcours-vendee-globe-1
Depuis le départ, il y a déjà eu 7 abandons suite à de grosses avaries causées, soit par le gros temps qui maltraite les bateaux, soit suite à des collisions avec des OFNI (objets flottants non identifiés). Mais heureusement toutes les avaries ne sont pas fatales. En effet les marins y font face la plupart du temps et réparent eux même leur bateau. Par exemple, récemment, Éric Bellion (actuellement 18ème) a œuvré pendant 11 heures d’affilées, dans des conditions difficiles (mer agitée) pour changer son safran qui était cassé. Épuisé mais content il a pu reprendre la course.
Actuellement, le leader de la course Armel Le Cléach et ses deux poursuivants sont en plein océan Pacifique et font route vers le Cap Horn. Au milieu de la course, les skippers subissent des vents violents et font face à des creux de plus de 10 mètres. Enfin les derniers sont toujours en plein océan Indien sous Madagascar et à 6 661 milles nautiques du premier soit 12 336 km.
Mais ce qui fait la beauté de cette course c’est que, peu importe le classement, chaque marin qui rentrera aux Sables d’Olonne en ayant bouclé ce tour du monde aura accompli un exploit…
Espérons que le premier attendra la rentrée pour franchir la ligne d’arrivée…
Vous pouvez suivre la course sur le site www.vendeeglobe.org/
Nous avons peint le Vendée Globe !!!
Les CM de Nathalie Braud
Piet Mondrian
Quel plaisir de travailler des notions mathématiques par le biais
des Arts Visuels… Merci Piet Mondrian !!
De son vrai nom, Pieter Cornelis Mondriaan est un peintre
d’origine hollandaise, né le 7 mars 1872.
Au début de sa carrière, il peint des tableaux réalistes, essentiellement des paysages de la Hollande. Mais, très vite, Mondrian simplifie ses tableaux : il simplifie les formes et les couleurs. Il abandonne alors progressivement les références à la réalité pour ne retenir que les structures fondamentales des formes. Il ne peint plus que des lignes horizontales et verticales, qui forment des droites parallèles et perpendiculaires. Il n’utilise plus que les trois couleurs primaires, ainsi que le blanc et le noir. Ses œuvres deviennent alors une grille de lignes noires délimitant des carrés et des rectangles de dimensions variables, formant des espaces de couleurs pures. On appelle cela l’art abstrait.
Les CM de Nathalie Braud